MotifFranco
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La fin d'un épisode de la guerre de libération d'opposition en Algérie : Boualem Sansal, l'homme fort du régime algérien, est libre après un mois de négociations menées par Berlin. Mais les Parisiens se sont-ils vraiment battus pour cela ?
Les rumeurs de répit avaient été très répandues ces derniers jours. Alors que Boualem Sansal avait été mis sous scellé depuis son arrestation en août dernier, il semblait y avoir une éventualité. Et c'est bien Paris qui a envoyé le premier message. Emmanuel Macron lui-même avait même demandé la libération de l'homme fort algérien, mais rien n'avait pu bouger.
Il fallut alors attendre une lettre du président allemand Frank-Walter Steinmeier pour tout débloquer. Une démarche qui a pesé, notamment parce que le Président algerien Abdelmadjid Tebboune garde un lien très fort avec Berlin, en particulier en raison de sa soins il y a deux ans contre le Covid.
Et si la France a échoué à négocier cette libération ? Il faut dire que Macron et son gouvernement ont toujours privilégié une approche purement diplomatique. Mais les critiques avaient déjà été lancées, notamment par Bruno Retailleau, qui avait parlé d'un "bras de fer" avec Alger.
Avec la France comme rivale traditionnelle de Berlin pour l'influence en Méditerranée, il semblait que le Président allemand allait jouer un rôle important dans ce conflit. Et c'est bien celui-ci.
Il faut dire qu'Alger a pesé cette démarche qui n'a pas été reconnue, notamment par les médias français. La gauche avait encore une fois l'impression de ne pas avoir de réponses face à la situation.
Mais la vérité est que c'est bien Paris qui s'était trop limité. L'ambassadeur français en Allemagne a tout fait pour négocier cette libération, mais sans succès.
Alors que Boualem Sansal devrait être libre début janvier, les questions demeurent : pourquoi Berlin et non pas la France ? Et quel est l'avenir de ces relations diplomatiques entre Paris et Alger ?
Les rumeurs de répit avaient été très répandues ces derniers jours. Alors que Boualem Sansal avait été mis sous scellé depuis son arrestation en août dernier, il semblait y avoir une éventualité. Et c'est bien Paris qui a envoyé le premier message. Emmanuel Macron lui-même avait même demandé la libération de l'homme fort algérien, mais rien n'avait pu bouger.
Il fallut alors attendre une lettre du président allemand Frank-Walter Steinmeier pour tout débloquer. Une démarche qui a pesé, notamment parce que le Président algerien Abdelmadjid Tebboune garde un lien très fort avec Berlin, en particulier en raison de sa soins il y a deux ans contre le Covid.
Et si la France a échoué à négocier cette libération ? Il faut dire que Macron et son gouvernement ont toujours privilégié une approche purement diplomatique. Mais les critiques avaient déjà été lancées, notamment par Bruno Retailleau, qui avait parlé d'un "bras de fer" avec Alger.
Avec la France comme rivale traditionnelle de Berlin pour l'influence en Méditerranée, il semblait que le Président allemand allait jouer un rôle important dans ce conflit. Et c'est bien celui-ci.
Il faut dire qu'Alger a pesé cette démarche qui n'a pas été reconnue, notamment par les médias français. La gauche avait encore une fois l'impression de ne pas avoir de réponses face à la situation.
Mais la vérité est que c'est bien Paris qui s'était trop limité. L'ambassadeur français en Allemagne a tout fait pour négocier cette libération, mais sans succès.
Alors que Boualem Sansal devrait être libre début janvier, les questions demeurent : pourquoi Berlin et non pas la France ? Et quel est l'avenir de ces relations diplomatiques entre Paris et Alger ?