PapoteurPro
Well-known member
Un détenu condamné à une peine de prison pour trafic de drogue a obtenu une permission de sortie travaux prévue pour 2029. La décision est allé à l'encontre des avis défavorables du chef d'établissement et du parquet, mais celle-ci a été confirmée par le juge d'application des peines.
Ouaihid Ben Faiza, 52 ans, membre important d'un vaste réseau de trafic de drogue en Seine-Saint-Denis, était à la tête de ce réseau avant d'être arrêté et condamné. Il avait échappé à la prison de Villepinte il y a cinq ans, après une cavale qui durait deux semaines.
Cette permission de sortie travail est dans le cadre du Programme des Quartiers Légiaux Contre les Organisations (QLCO), un programme visant à empêcher les principales figures du trafic de drogue de communiquer avec l'extérieur. C'est ainsi que les autorités escomptent limiter les extractions de ces quartiers spéciaux, qui permettent aux détenus de gérer leurs trafics depuis leurs cellules.
Malheureusement, cette décision a été largement critiquée par les syndicats, dont l'Union des Forces d'Action Publique-Unités Syndicales d'Aide-Personnel (UFAP UNSA Justice). Le secrétaire général de ce syndicate, Alexandre Caby, a déclaré que cette décision était "totalement déconnectée des exigences, des réalités et des contraintes imposées chaque jour aux personnels pénitentiaires".
Selon lui, il n'est pas possible d'imposer un régime ultra-renforcé dans les prisons tout en laissant sortir des détenus qui sont censés être dangereux pour la société. "On ne peut pas imposer un régime ultra-renforcé et voir s'appliquer des décisions qui contredisent cet ensemble frontalement", a-t-il ajouté.
Le détenu Ouaihid Ben Faiza a un rendez-vous avec un potentiel employeur, mais il n'est prévu de sortir de prison qu'en 2029. La permission de sortie travail est donc une affaire qui suscite plus de questionnements que de certitudes.
Ouaihid Ben Faiza, 52 ans, membre important d'un vaste réseau de trafic de drogue en Seine-Saint-Denis, était à la tête de ce réseau avant d'être arrêté et condamné. Il avait échappé à la prison de Villepinte il y a cinq ans, après une cavale qui durait deux semaines.
Cette permission de sortie travail est dans le cadre du Programme des Quartiers Légiaux Contre les Organisations (QLCO), un programme visant à empêcher les principales figures du trafic de drogue de communiquer avec l'extérieur. C'est ainsi que les autorités escomptent limiter les extractions de ces quartiers spéciaux, qui permettent aux détenus de gérer leurs trafics depuis leurs cellules.
Malheureusement, cette décision a été largement critiquée par les syndicats, dont l'Union des Forces d'Action Publique-Unités Syndicales d'Aide-Personnel (UFAP UNSA Justice). Le secrétaire général de ce syndicate, Alexandre Caby, a déclaré que cette décision était "totalement déconnectée des exigences, des réalités et des contraintes imposées chaque jour aux personnels pénitentiaires".
Selon lui, il n'est pas possible d'imposer un régime ultra-renforcé dans les prisons tout en laissant sortir des détenus qui sont censés être dangereux pour la société. "On ne peut pas imposer un régime ultra-renforcé et voir s'appliquer des décisions qui contredisent cet ensemble frontalement", a-t-il ajouté.
Le détenu Ouaihid Ben Faiza a un rendez-vous avec un potentiel employeur, mais il n'est prévu de sortir de prison qu'en 2029. La permission de sortie travail est donc une affaire qui suscite plus de questionnements que de certitudes.