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Dans la ville jumelle de Khartoum, Omdourman, Mosab Abushama a passé le plus clair de sa vie. Né en 1997, il pratique la photographie depuis 2018 et construit des archives personnelles. Mais c'est après l'éclatement du conflit en avril 2023 que son travail prend tout son sens.
"Nous n'avons pas le privilège de dire que nous sommes fatigués, nous devons agir", déclare-t-il. Sa série "Tadween" est un témoignage de la vie quotidienne avant et pendant la guerre, prise au téléphone portable dans sa ville d'origine. Mais il est clair que l'image n'est qu'un reflet du réel.
Lorsque le conflit éclate, Mosab Abushama doit quitter Omdourman avec sa famille, mais il ne pourra y retourner que plusieurs mois plus tard. La guerre a transformé la ville en champ de bataille, et les FSR ont détruit tout ce qui leur a été dessus.
"J'y suis resté un an puis je suis parti", dit-il vers le milieu de l'année 2024. Aujourd'hui, il vit à New York, où il compte terminer ses études et publier un livre à partir de ses travaux.
Mais la réalité est cruelle. Les conditions d'enregistrement sont très durles, et Mosab Abushama doit souvent agir en secret pour éviter d'être suspecté d'aider les FSR.
"Les FSR nous bombardaient quasiment tout le long de la journée", explique-t-il. "Et si on vous voit avec un téléphone ou en train de parler avec quelqu'un pendant les assauts, on peut vous suspecter d'aider les FSR".
Malgré tout, Mosab Abushama parvient à garder une lueur d'espoir. Il participe à des réseaux de solidarité qui peinent à faire parvenir de l'aide sur place.
"Nous n'avons aucune aide… Nous devons nous soutenir entre nous", déclare-t-il.
Sa série "Tadween" est un appel au cœur, une prière pour que les gens s'arrêtent de se tuer et qu'ils puissent retrouver leur vie. Mais peut-on vraiment arrêter la guerre ?
"Nous n'avons pas le privilège de dire que nous sommes fatigués, nous devons agir", déclare-t-il. Sa série "Tadween" est un témoignage de la vie quotidienne avant et pendant la guerre, prise au téléphone portable dans sa ville d'origine. Mais il est clair que l'image n'est qu'un reflet du réel.
Lorsque le conflit éclate, Mosab Abushama doit quitter Omdourman avec sa famille, mais il ne pourra y retourner que plusieurs mois plus tard. La guerre a transformé la ville en champ de bataille, et les FSR ont détruit tout ce qui leur a été dessus.
"J'y suis resté un an puis je suis parti", dit-il vers le milieu de l'année 2024. Aujourd'hui, il vit à New York, où il compte terminer ses études et publier un livre à partir de ses travaux.
Mais la réalité est cruelle. Les conditions d'enregistrement sont très durles, et Mosab Abushama doit souvent agir en secret pour éviter d'être suspecté d'aider les FSR.
"Les FSR nous bombardaient quasiment tout le long de la journée", explique-t-il. "Et si on vous voit avec un téléphone ou en train de parler avec quelqu'un pendant les assauts, on peut vous suspecter d'aider les FSR".
Malgré tout, Mosab Abushama parvient à garder une lueur d'espoir. Il participe à des réseaux de solidarité qui peinent à faire parvenir de l'aide sur place.
"Nous n'avons aucune aide… Nous devons nous soutenir entre nous", déclare-t-il.
Sa série "Tadween" est un appel au cœur, une prière pour que les gens s'arrêtent de se tuer et qu'ils puissent retrouver leur vie. Mais peut-on vraiment arrêter la guerre ?