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"Un père confronté à la honte, décidé à réclamer la justice"
Depuis plus de dix ans, Jean-Marc Laurent traverse une lutte farouche pour faire reconnaître les conséquences dévastatrices de l'usage du médicament Dépakine par ses pères. Lorsque Margot, sa fille, était conçue, son père prenait à haute dose la Dépakine pour traiter des crises d'épilepsie contractées au cours d'un voyage à Madagascar.
Malheureusement, ces crises de santé ont laissé une marque indélébile sur l'enfant. Margot souffrait de dyspraxie, de dysphasie, et d'une déficience intellectuelle. Pour Jean-Marc Laurent, c'est son propre sang qui a contaminé les spermes de son épouse pendant la grossesse de Margot.
« Les difficultés de Margot, c’est moi qui les lui ai transmises », avoue le père. Mais le combat qu'il mène est loin d'être vaincu. Depuis 2015, l'Office national d'indemnisation des accidents médicaux (Oniam) ne prend que en compte les cas de mères ayant consommé la Dépakine pendant la grossesse.
Alors que Jean-Marc Laurent se mobilise pour faire passer le message auprès des pères, il est confronté à une honte immense. « L'épilepsie est une maladie honteuse, cachée, beaucoup d'hommes n'ont pas osé rendre publique leur affection, de peur de perdre leur boulot ou d'être déconsidérés », explique-t-il.
Mais depuis 2023, une étude a confirmé les craintes de Jean-Marc Laurent. Les pères qui ont pris la Dépakine pendant la spermatogenèse pourraient potentiellement transmettre des troubles du développement chez l'enfant. Le laboratoire Sanofi est ciblé par Jean-Marc Laurent, qui porte plainte contre lui pour empoisonnement.
"Je suis en train de porter plainte contre Sanofi pour empoisonnement", avoue le père, "leur médicament m'a contaminé, a contaminé notre famille, mes filles peut-être sur plusieurs générations. Alors que les autres sont indemnisés, je veux faire passer mon histoire."
Depuis plus de dix ans, Jean-Marc Laurent traverse une lutte farouche pour faire reconnaître les conséquences dévastatrices de l'usage du médicament Dépakine par ses pères. Lorsque Margot, sa fille, était conçue, son père prenait à haute dose la Dépakine pour traiter des crises d'épilepsie contractées au cours d'un voyage à Madagascar.
Malheureusement, ces crises de santé ont laissé une marque indélébile sur l'enfant. Margot souffrait de dyspraxie, de dysphasie, et d'une déficience intellectuelle. Pour Jean-Marc Laurent, c'est son propre sang qui a contaminé les spermes de son épouse pendant la grossesse de Margot.
« Les difficultés de Margot, c’est moi qui les lui ai transmises », avoue le père. Mais le combat qu'il mène est loin d'être vaincu. Depuis 2015, l'Office national d'indemnisation des accidents médicaux (Oniam) ne prend que en compte les cas de mères ayant consommé la Dépakine pendant la grossesse.
Alors que Jean-Marc Laurent se mobilise pour faire passer le message auprès des pères, il est confronté à une honte immense. « L'épilepsie est une maladie honteuse, cachée, beaucoup d'hommes n'ont pas osé rendre publique leur affection, de peur de perdre leur boulot ou d'être déconsidérés », explique-t-il.
Mais depuis 2023, une étude a confirmé les craintes de Jean-Marc Laurent. Les pères qui ont pris la Dépakine pendant la spermatogenèse pourraient potentiellement transmettre des troubles du développement chez l'enfant. Le laboratoire Sanofi est ciblé par Jean-Marc Laurent, qui porte plainte contre lui pour empoisonnement.
"Je suis en train de porter plainte contre Sanofi pour empoisonnement", avoue le père, "leur médicament m'a contaminé, a contaminé notre famille, mes filles peut-être sur plusieurs générations. Alors que les autres sont indemnisés, je veux faire passer mon histoire."