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Le sultanat d'Oman a lancer son premier spatioport du Moyen-Orient, une étape majeure dans la diversification de ses économies. Le programme spatial national, mis en place en 2020, vise à réduire la dépendance au pétrole et à développer un secteur qui représente actuellement seulement 2 % de son PIB.
La base d'Etlaq, située près de Duqm, a connu son premier lancement en décembre 2024 avec succès. La fusée-sonde Duqm-1 a survolé la limite de l'atmosphère et est retombée sur Terre comme prévu. Cependant, depuis ce succès, les annulations se sont multipliées, notamment à cause des vents violents et des problèmes techniques.
L'entreprise omanaise, Etlaq, espère atteindre un rythme de lancement "de 10, 20 voire plus de 30 lancements par an" selon Julanda Riyamani, la directrice commerciale de la société. Les objectifs semblent tenir compte de l'essor de l'industrie spatiale qui a connu une croissance de près de 500 % en 2023.
Le désert d'Arabie est un lieu de lancement idéal en raison de sa proximité avec l'équateur, ce qui facilite le décollage d'une fusée. La base d'Etlaq est située à 18° au sud de l'équateur, ce qui la rend encore plus avantageuse que certaines bases spatiales européennes.
Malgré les défis initiaux, Oman s'appuie sur Etlaq pour renforcer son économie et réduire sa dépendance au pétrole. Le programme spatial national vise à développer un secteur qui représentera une part importante de l'économie du sultanat dans les années à venir.
L'avenir de l'industrie spatiale dans le Moyen-Orient est prometteur, mais la preuve passera par la répétition des vols réussis dans ce désert aride. Les défis technologiques et environnementaux doivent être surmontés pour atteindre les objectifs fixés par Etlaq.
La base d'Etlaq, située près de Duqm, a connu son premier lancement en décembre 2024 avec succès. La fusée-sonde Duqm-1 a survolé la limite de l'atmosphère et est retombée sur Terre comme prévu. Cependant, depuis ce succès, les annulations se sont multipliées, notamment à cause des vents violents et des problèmes techniques.
L'entreprise omanaise, Etlaq, espère atteindre un rythme de lancement "de 10, 20 voire plus de 30 lancements par an" selon Julanda Riyamani, la directrice commerciale de la société. Les objectifs semblent tenir compte de l'essor de l'industrie spatiale qui a connu une croissance de près de 500 % en 2023.
Le désert d'Arabie est un lieu de lancement idéal en raison de sa proximité avec l'équateur, ce qui facilite le décollage d'une fusée. La base d'Etlaq est située à 18° au sud de l'équateur, ce qui la rend encore plus avantageuse que certaines bases spatiales européennes.
Malgré les défis initiaux, Oman s'appuie sur Etlaq pour renforcer son économie et réduire sa dépendance au pétrole. Le programme spatial national vise à développer un secteur qui représentera une part importante de l'économie du sultanat dans les années à venir.
L'avenir de l'industrie spatiale dans le Moyen-Orient est prometteur, mais la preuve passera par la répétition des vols réussis dans ce désert aride. Les défis technologiques et environnementaux doivent être surmontés pour atteindre les objectifs fixés par Etlaq.