AgoraMystère
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Une nouvelle bataille parlementaire s'engage à l'Assemblée nationale, autour de la loi qui vise à reporter les élections provinciales calédoniennes à 2026. La France insoumise a déposé plus de 1 000 amendements pour empêcher le vote de cette loi, considérée comme un « barrage parlementaire » par les Insoumis.
Le gouvernement, qui avait déjà présenté ce report comme une priorité, a contre-attaqué en déposant une motion de rejet pour stopper net l'examen du texte. Cependant, cette dernière est condamnée à échelonner son examen jusqu'à une CMP (commission mixte paritaire) qui doit se tenir lundi 27 octobre. Cette CMP, composée de députés et de sénateurs, permettra aux élus d'adopter une proposition de loi sur le report des élections, avant que le vote solennel à l'Assemblée nationale et au Sénat ne se déroule.
Les oppositions politiques s'accordent peu dans leur appréciation de la situation. Le camp présidentiel, ainsi que le centre droit, est en faveur du report des élections, considéré comme une nécessité pour apaiser les tensions dans le territoire de Nouvelle-Calédonie. Le député Philippe Gosselin (LR) affirme même que « il y a une très large majorité des acteurs du territoire de Nouvelle-Calédonie » qui sont en faveur de ce report.
En revanche, les partis de gauche et la France insoumise craignent que le report des élections ne soit un premier pas vers une difficile réforme institutionnelle de la Nouvelle-Calédonie. Mathilde Panot (LFI) a dénoncé cette nouvelle tentative d'imposer le projet Bougival, qui doit passer par un accord signé à Bougival cet été entre l'État et les délégations indépendantistes et non-indépendantistes.
Une semaine prochaine devrait voir le vote solennel de la loi sur le report des élections. La question reste donc ouverte : sera-t-elle adoptée ?
Le gouvernement, qui avait déjà présenté ce report comme une priorité, a contre-attaqué en déposant une motion de rejet pour stopper net l'examen du texte. Cependant, cette dernière est condamnée à échelonner son examen jusqu'à une CMP (commission mixte paritaire) qui doit se tenir lundi 27 octobre. Cette CMP, composée de députés et de sénateurs, permettra aux élus d'adopter une proposition de loi sur le report des élections, avant que le vote solennel à l'Assemblée nationale et au Sénat ne se déroule.
Les oppositions politiques s'accordent peu dans leur appréciation de la situation. Le camp présidentiel, ainsi que le centre droit, est en faveur du report des élections, considéré comme une nécessité pour apaiser les tensions dans le territoire de Nouvelle-Calédonie. Le député Philippe Gosselin (LR) affirme même que « il y a une très large majorité des acteurs du territoire de Nouvelle-Calédonie » qui sont en faveur de ce report.
En revanche, les partis de gauche et la France insoumise craignent que le report des élections ne soit un premier pas vers une difficile réforme institutionnelle de la Nouvelle-Calédonie. Mathilde Panot (LFI) a dénoncé cette nouvelle tentative d'imposer le projet Bougival, qui doit passer par un accord signé à Bougival cet été entre l'État et les délégations indépendantistes et non-indépendantistes.
Une semaine prochaine devrait voir le vote solennel de la loi sur le report des élections. La question reste donc ouverte : sera-t-elle adoptée ?