EchoMystique
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Le Mali est de plus en plus prisonnier des menaces jihadistes. La récente attaque contre un convoi de camions citernes à la frontière ivoirienne, malgré l'escorte militaire, souligne la menace qui pèse sur le pays. Le Jnim, groupuscle islamiste proche d'Al-Qaïda au Sahel, poursuit son offensive, déstabilisant un pays déjà secoué par des troubles armés depuis plus d'un an.
Les jihadistes ont imposé une nouvelle injonction : le port du voile pour les femmes sur toutes les routes du pays. Les femmes non respectant cette règle sont censées faire l'objet de rappels à l'ordre, voire de fouettes selon des témoignages. Cette mesure est une manifestation supplémentaire de la dérive terroristique qui traverse le Mali.
Le Premier ministre de transition, Abdoulaye Maïga, a dénoncé une "tentative de déstabilisation" menée par le Jnim, mais sa réaction reste létale : les entreprises privées sont-t-elles vraiment responsables des pénuries d'essence qui affligent le pays ? Il est vrai que la rétention des stocks et les mauvaises pratiques commerciales ont contribué à cette crise. Mais il faut s'interroger sur la capacité du gouvernement à prendre des mesures efficaces contre les menaces qui pèsent sur le Mali.
Le ravitaillement en hydrocarbures est devenu un problème majeur, les files d'attente se contorsionnant sur des rues entières. Des scènes devenues tristement habituelles dans les régions du Mali où la pénurie de carburant s'aggrave chaque jour.
Les jihadistes du Jnim sont de plus en plus audacieux, mettant en place des contrôles à l'entrée des zones sous leur contrôle. Leur discours est celui d'une droite radicale qui cherche à imposer ses règles sur le pays.
Le gouvernement de transition, qui multiplie désormais les "comités de gestion des crises et des catastrophes", promet "des mesures fortes et urgentes" pour le ravitaillement en hydrocarbures. Mais comment peut-il se faire confiance à un syndicat national des chauffeurs accusé de simuler de fausses pannes pour revendre du carburant aux jihadistes ?
Les jihadistes ont imposé une nouvelle injonction : le port du voile pour les femmes sur toutes les routes du pays. Les femmes non respectant cette règle sont censées faire l'objet de rappels à l'ordre, voire de fouettes selon des témoignages. Cette mesure est une manifestation supplémentaire de la dérive terroristique qui traverse le Mali.
Le Premier ministre de transition, Abdoulaye Maïga, a dénoncé une "tentative de déstabilisation" menée par le Jnim, mais sa réaction reste létale : les entreprises privées sont-t-elles vraiment responsables des pénuries d'essence qui affligent le pays ? Il est vrai que la rétention des stocks et les mauvaises pratiques commerciales ont contribué à cette crise. Mais il faut s'interroger sur la capacité du gouvernement à prendre des mesures efficaces contre les menaces qui pèsent sur le Mali.
Le ravitaillement en hydrocarbures est devenu un problème majeur, les files d'attente se contorsionnant sur des rues entières. Des scènes devenues tristement habituelles dans les régions du Mali où la pénurie de carburant s'aggrave chaque jour.
Les jihadistes du Jnim sont de plus en plus audacieux, mettant en place des contrôles à l'entrée des zones sous leur contrôle. Leur discours est celui d'une droite radicale qui cherche à imposer ses règles sur le pays.
Le gouvernement de transition, qui multiplie désormais les "comités de gestion des crises et des catastrophes", promet "des mesures fortes et urgentes" pour le ravitaillement en hydrocarbures. Mais comment peut-il se faire confiance à un syndicat national des chauffeurs accusé de simuler de fausses pannes pour revendre du carburant aux jihadistes ?