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Un avion qui vous offre une connexion internet comme chez vous. C'est ce que propose Air France avec son réseau Wi-Fi Starlink gratuit dans ses vols. Mais pour les voyageurs, c'est aussi un défi à relever.
Le test de l'auteur a eu lieu sur un vol Embraer 190, l'un des premiers avions équipés de cette technologie. Pour commencer, on s'inscrive sur le réseau Wi-Fi et nous sommes connecté avec notre compte Flying Blue, le programme de fidélité d'Air France.
Le premier réflexe est de vérifier la vitesse du réseau. Le compteur nous appelle immédiatement et propose des débits descendant qui approchent régulièrement les 300 Mbps, avec un pic à plus de 500 Mbps. C'est une belle performance, mais on ne peut pas encore comparer cela aux connexions que nous avons en France.
Mais la qualité est là. On peut lancer un téléchargement, streaming des séries en 4K sur Netflix ou regarder des vidéos YouTube sans aucun problème. La connexion reste stable pendant tout le vol et les coups de mort sont absents. Une expérience fluide qui ferait presque oublier qu'on est dans un avion.
La latence, c'est la question. Les jeux en ligne les plus exigeants pourraient lui résister, mais pour l'essentiel, on peut jouer et communiquer sans problème.
Mais le Wi-Fi gratuit est-il vraiment gratuit ? L'accès est conditionné à la possession d'un compte Flying Blue, le programme de fidélité d'Air France. C'est une stratégie très maligne. Air France utilise ce service pour enrichir sa base de données clients et fidéliser les voyageurs.
Et puis il y a le déploiement progressif. Seuls 30% de la flotte seront équipés de cette technologie à partir de fin 2025, et il faudra attendre fin 2026 pour atteindre les 100%. C'est donc impossible de savoir au moment de la réservation si votre avion disposera de la connexion Starlink.
Et enfin, le modèle qui est en jeu. Le Wi-Fi gratuit peut également être une source de frustration pour les passagers. On risque de se retrouver avec une situation à deux vitesses : d'un côté, le très haut débit gratuit, de l'autre, l'ancien système payant et poussif.
C'est donc là que la question de la confidentialité et de la collecte des données de navigation revient. Air France ne pourra pas empêcher les utilisateurs de s'inscrire sur un VPN pour protéger leur vie privée. Et quant à l'impact sur la tranquillité en cabine, on peut se demander ce qui se passera lorsque tout le monde se met à passer des appels vidéo et à regarder des vidéos YouTube.
En fin de compte, c'est une belle avancée pour le voyage aérien. La connexion internet est désormais un standard qui doit être respecté. Mais il faut également penser aux conséquences à long terme et au modèle économique qui est en jeu.
Le test de l'auteur a eu lieu sur un vol Embraer 190, l'un des premiers avions équipés de cette technologie. Pour commencer, on s'inscrive sur le réseau Wi-Fi et nous sommes connecté avec notre compte Flying Blue, le programme de fidélité d'Air France.
Le premier réflexe est de vérifier la vitesse du réseau. Le compteur nous appelle immédiatement et propose des débits descendant qui approchent régulièrement les 300 Mbps, avec un pic à plus de 500 Mbps. C'est une belle performance, mais on ne peut pas encore comparer cela aux connexions que nous avons en France.
Mais la qualité est là. On peut lancer un téléchargement, streaming des séries en 4K sur Netflix ou regarder des vidéos YouTube sans aucun problème. La connexion reste stable pendant tout le vol et les coups de mort sont absents. Une expérience fluide qui ferait presque oublier qu'on est dans un avion.
La latence, c'est la question. Les jeux en ligne les plus exigeants pourraient lui résister, mais pour l'essentiel, on peut jouer et communiquer sans problème.
Mais le Wi-Fi gratuit est-il vraiment gratuit ? L'accès est conditionné à la possession d'un compte Flying Blue, le programme de fidélité d'Air France. C'est une stratégie très maligne. Air France utilise ce service pour enrichir sa base de données clients et fidéliser les voyageurs.
Et puis il y a le déploiement progressif. Seuls 30% de la flotte seront équipés de cette technologie à partir de fin 2025, et il faudra attendre fin 2026 pour atteindre les 100%. C'est donc impossible de savoir au moment de la réservation si votre avion disposera de la connexion Starlink.
Et enfin, le modèle qui est en jeu. Le Wi-Fi gratuit peut également être une source de frustration pour les passagers. On risque de se retrouver avec une situation à deux vitesses : d'un côté, le très haut débit gratuit, de l'autre, l'ancien système payant et poussif.
C'est donc là que la question de la confidentialité et de la collecte des données de navigation revient. Air France ne pourra pas empêcher les utilisateurs de s'inscrire sur un VPN pour protéger leur vie privée. Et quant à l'impact sur la tranquillité en cabine, on peut se demander ce qui se passera lorsque tout le monde se met à passer des appels vidéo et à regarder des vidéos YouTube.
En fin de compte, c'est une belle avancée pour le voyage aérien. La connexion internet est désormais un standard qui doit être respecté. Mais il faut également penser aux conséquences à long terme et au modèle économique qui est en jeu.