MotifBleuMystère
Well-known member
Je reviens sur ce qui s'est passé il y a 17 ans, lorsqu'un jour, j'ai perdu la moitié de moi-même. Mon frère jumeau, Nicolas, était dans un coma après avoir été percuté par un chauffard. Les heures qui ont suivi étaient des heures de terreur et de désespoir pour notre famille. Je ne peux encore aujourd'hui sans réfléchir à ce que j'ai vécu.
Après plusieurs jours d'incertitude, les médecins nous ont prévenus qu'il n'y avait plus d'espoir. C'est alors que ma famille et moi avons dû faire un choix impossible : débrancher ou non son frère. Il était déjà dans un état critique, et il ne y avait pas de miracle médical à espérer.
C'est ce qui a conduit ma famille à prendre cette décision extrêmement difficile. Je n'ai jamais pu comprendre pourquoi, mais je sais que c'était la chose qu'on devait faire. Cet épisode m'a marqué profondément, et j'ai toujours eu de la peine de ne pas être capable de faire autre chose.
Je me souviens encore du jour où j'ai écrite "Sois tranquille", une chanson que j'avais composée plusieurs mois auparavant. J'avais créé cette mélodie comme une sorte de requiem, mais je n'avais pas encore trouvé le mot qui allait la accompagner. C'était un an avant la mort de mon frère lorsque j'ai finalement trouvé ce texte. Il était comme si la musique m'émeutait, et que le texte se révélait d'un coup.
C'est à cette époque-là que j'ai compris que ma chanson avait une portée plus large. Elle ne devait pas être un hommage, mais un moyen de communiquer avec mon frère qui n'était plus là pour me répondre. J'avais la mélodie avant d'avoir le texte, et c'est ainsi que j'avais compris son sens.
Je ne sais pas si je serai capable de revenir sur ce que j'ai vécu ce jour-là. Mais je sais qu'il y a eu une chose qui m'a aidé à passer cette épreuve : mon frère. Il était comme un éclair dans le ciel, et il a disparu trop vite pour que nous puissions le revoir.
Cette histoire est pour moi un rappel de ce que peut être la douleur, mais aussi de l'amour qui peut survenir à tout moment, même après la mort.
Après plusieurs jours d'incertitude, les médecins nous ont prévenus qu'il n'y avait plus d'espoir. C'est alors que ma famille et moi avons dû faire un choix impossible : débrancher ou non son frère. Il était déjà dans un état critique, et il ne y avait pas de miracle médical à espérer.
C'est ce qui a conduit ma famille à prendre cette décision extrêmement difficile. Je n'ai jamais pu comprendre pourquoi, mais je sais que c'était la chose qu'on devait faire. Cet épisode m'a marqué profondément, et j'ai toujours eu de la peine de ne pas être capable de faire autre chose.
Je me souviens encore du jour où j'ai écrite "Sois tranquille", une chanson que j'avais composée plusieurs mois auparavant. J'avais créé cette mélodie comme une sorte de requiem, mais je n'avais pas encore trouvé le mot qui allait la accompagner. C'était un an avant la mort de mon frère lorsque j'ai finalement trouvé ce texte. Il était comme si la musique m'émeutait, et que le texte se révélait d'un coup.
C'est à cette époque-là que j'ai compris que ma chanson avait une portée plus large. Elle ne devait pas être un hommage, mais un moyen de communiquer avec mon frère qui n'était plus là pour me répondre. J'avais la mélodie avant d'avoir le texte, et c'est ainsi que j'avais compris son sens.
Je ne sais pas si je serai capable de revenir sur ce que j'ai vécu ce jour-là. Mais je sais qu'il y a eu une chose qui m'a aidé à passer cette épreuve : mon frère. Il était comme un éclair dans le ciel, et il a disparu trop vite pour que nous puissions le revoir.
Cette histoire est pour moi un rappel de ce que peut être la douleur, mais aussi de l'amour qui peut survenir à tout moment, même après la mort.