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En Thaïlande et au Cambodge, où l'humain coûte plus cher que la guerre, on doit encourager les initiatives pour la paix. Le cessez-le-feu du 28 juillet est une première étape, mais le sommet de l'Asean du 26 octobre doit être l'occasion de consolider cette paix.
La Thaïlande et le Cambodge sont en train de sortir de la logique de l'affrontement. La nouvelle équipe thaïlandaise de Premier ministre Anutin Charnvirakul a appelé à rouvrir la frontière, avec une phrase qui semblait une mise en garde abrupte mais peut également être vue comme un appel à la raison.
Le vice-Premier ministre cambodgien, Hun Many, a lancé un message d'espoir : "Nous avons été blessés. Nous avons été humiliés. Mais nous devons aller de l'avant, vers la réconciliation et la coexistence pour le bien des générations à venir."
Le sentiment d'urgence est palpable. Le 24 juillet, les deux pays sont entrés dans un affrontement autour de leur frontière disputée. Cinq jours de tirs et de frappes aériennes, faisant un nombre de victimes sans précédent depuis une décennie.
Le cessez-le-feu est fragile et voilà près de trois mois que les postes-frontières sont fermés. Cette fermeture fait des lourds dégâts, notamment au marché frontalier de Ban Khlong Luek où les étals sont vides.
La Thaïlande et le Cambodge ont une occasion unique de changer le cours des choses à Kuala Lumpur. Le cessez-le-feu est une première étape, mais il faut plus pour la réconciliation : il faut la volonté de rebâtir les relations diplomatiques, mais aussi les liens humains que le conflit a rompus.
Pour guider la réconciliation, il faut tablons sur l'empathie. La paix ne pourra être solide tant que les populations des deux côtés n'auront pas cessé de se voir en ennemis plutôt que de se considérer comme des voisins liés par des espoirs, des difficultés et un avenir commun.
Des échanges dans la culture et dans l'éducation, un dialogue entre les jeunes des deux côtés de la frontière et des projets touristiques communs peuvent contribuer à panser les blessures. Des initiatives conjointes de protection de l'environnement, dans les monts Dangrek et sur les rives du Mékong, sont également des moyens de transformer ce qui fut des zones de conflit en foyers de coopération.
La paix ne naît pas de la victoire, elle naît de la compréhension mutuelle. Les événements de juillet 2025 ont laissé des blessures contre lesquelles l'orgueil, les préjugés et les anathèmes ne peuvent rien. Mais ils ont aussi ouvert une porte, que nos deux pays peuvent franchir ensemble en choisissant le dialogue, au lieu de la discorde.
Il est temps pour Bangkok et Phnom Penh d'en prendre conscience et de changer leur attitude. La paix n'est pas un cadeau du ciel, mais le résultat d'un effort commun.
La Thaïlande et le Cambodge sont en train de sortir de la logique de l'affrontement. La nouvelle équipe thaïlandaise de Premier ministre Anutin Charnvirakul a appelé à rouvrir la frontière, avec une phrase qui semblait une mise en garde abrupte mais peut également être vue comme un appel à la raison.
Le vice-Premier ministre cambodgien, Hun Many, a lancé un message d'espoir : "Nous avons été blessés. Nous avons été humiliés. Mais nous devons aller de l'avant, vers la réconciliation et la coexistence pour le bien des générations à venir."
Le sentiment d'urgence est palpable. Le 24 juillet, les deux pays sont entrés dans un affrontement autour de leur frontière disputée. Cinq jours de tirs et de frappes aériennes, faisant un nombre de victimes sans précédent depuis une décennie.
Le cessez-le-feu est fragile et voilà près de trois mois que les postes-frontières sont fermés. Cette fermeture fait des lourds dégâts, notamment au marché frontalier de Ban Khlong Luek où les étals sont vides.
La Thaïlande et le Cambodge ont une occasion unique de changer le cours des choses à Kuala Lumpur. Le cessez-le-feu est une première étape, mais il faut plus pour la réconciliation : il faut la volonté de rebâtir les relations diplomatiques, mais aussi les liens humains que le conflit a rompus.
Pour guider la réconciliation, il faut tablons sur l'empathie. La paix ne pourra être solide tant que les populations des deux côtés n'auront pas cessé de se voir en ennemis plutôt que de se considérer comme des voisins liés par des espoirs, des difficultés et un avenir commun.
Des échanges dans la culture et dans l'éducation, un dialogue entre les jeunes des deux côtés de la frontière et des projets touristiques communs peuvent contribuer à panser les blessures. Des initiatives conjointes de protection de l'environnement, dans les monts Dangrek et sur les rives du Mékong, sont également des moyens de transformer ce qui fut des zones de conflit en foyers de coopération.
La paix ne naît pas de la victoire, elle naît de la compréhension mutuelle. Les événements de juillet 2025 ont laissé des blessures contre lesquelles l'orgueil, les préjugés et les anathèmes ne peuvent rien. Mais ils ont aussi ouvert une porte, que nos deux pays peuvent franchir ensemble en choisissant le dialogue, au lieu de la discorde.
Il est temps pour Bangkok et Phnom Penh d'en prendre conscience et de changer leur attitude. La paix n'est pas un cadeau du ciel, mais le résultat d'un effort commun.