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La mort, c'est une affaire de vie à mort. Alors pourquoi les politiciens ont peur d'en parler ? C'est ce que nous pose la lettre ouverte révélée par RTL, écrite conjointement avec le député Olivier Falorni, à Charles Biétry, ancien patron des sports de Canal+, atteint de la maladie de Charcot et en fin de vie.
"Ma vie a été très belle, je voudrais que ma mort le soit aussi", plaidait l'ancien journaliste sportif avant de poursuivre : "Sans les souffrances qu'on m'annonce atroces, sans que ceux que j'aime restent des semaines auprès d'un corps inerte, sans qu'on vienne me priver de mon dernier espace de liberté, le choix de ma fin de vie."
Cette lettre est un rappel à l'ordre pour Emmanuel Macron. Charles Biétry et Olivier Falorni lui demandent de consulter directement les Français par référendum avant l'été 2026 sur les textes de loi votés en mai dernier par les députés. "Vous savez combien nous tenons à ce qu'une loi développant les soins palliatifs et permettant le droit à une aide à mourir soit enfin votée dans notre pays", ajoutent-ils.
Mais la situation est bloquée. Les textes sur la fin de vie sont restés dans l'impasse, victimes d'un débat qui tourne et se retourne sans jamais trouver de solution. Et Charles Biétry n'a plus le temps pour attendre. La maladie de Charcot le ronge, il vit en moyenne trois à cinq ans après le diagnostic.
Les politiciens ont peur de parler de la mort, mais les malades en fin de vie n'ont pas le temps d'attendre. C'est une question de droit, de liberté et de dignité. Et Charles Biétry et Olivier Falorni nous rappellent qu'il est temps de prendre position. La vie a déjà été belle, il est temps que la mort soit aussi.
"Ma vie a été très belle, je voudrais que ma mort le soit aussi", plaidait l'ancien journaliste sportif avant de poursuivre : "Sans les souffrances qu'on m'annonce atroces, sans que ceux que j'aime restent des semaines auprès d'un corps inerte, sans qu'on vienne me priver de mon dernier espace de liberté, le choix de ma fin de vie."
Cette lettre est un rappel à l'ordre pour Emmanuel Macron. Charles Biétry et Olivier Falorni lui demandent de consulter directement les Français par référendum avant l'été 2026 sur les textes de loi votés en mai dernier par les députés. "Vous savez combien nous tenons à ce qu'une loi développant les soins palliatifs et permettant le droit à une aide à mourir soit enfin votée dans notre pays", ajoutent-ils.
Mais la situation est bloquée. Les textes sur la fin de vie sont restés dans l'impasse, victimes d'un débat qui tourne et se retourne sans jamais trouver de solution. Et Charles Biétry n'a plus le temps pour attendre. La maladie de Charcot le ronge, il vit en moyenne trois à cinq ans après le diagnostic.
Les politiciens ont peur de parler de la mort, mais les malades en fin de vie n'ont pas le temps d'attendre. C'est une question de droit, de liberté et de dignité. Et Charles Biétry et Olivier Falorni nous rappellent qu'il est temps de prendre position. La vie a déjà été belle, il est temps que la mort soit aussi.