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Huit jours avant l'anniversaire tragique de Puisseguin, les mémoires du drame restent vifs. Dix ans se sont écoulés depuis la collision fatale entre un autocar et un camion sur cette petite route de Libourne, qui a coûté la vie à 43 personnes. La douleur reste intacte, et les promesses de réforme sont devenues des promesses envolées.
Le collectif des victimes de Puisseguin, mené par Danièle Gauvin, présidente du collectif, s'est rassemblé pour commémorer le drame. Mais l'appréhension est grande : les avancées techniques et réglementaires sont maigres. La Direction générale de l'énergie et du climat (DGEC) avait promis des changements, mais "c'est très lent", selon Danièle Gauvin.
La présidente garde le lien avec les administrations, mais l'instabilité politique a gelé bien des dossiers. Les dissolutions et remaniements successifs ont fait disparaitre tout espoir de réforme. Le projet Joana, lancé en avril 2025, semblait prometteur, mais il a disparu avec son initiateur.
Le marteau électronique, né de l'émotion suscitée par Puisseguin, promet de remplacer les marteaux brise-vitres traditionnels. C'est une véritable avancée, selon Danièle Gauvin. Mais sur le fond, le sentiment d'abandon domine. Le drame de Puisseguin a été éclipsé par l'attaque terroriste du Bataclan, trois semaines après.
Les familles des victimes poursuivent le combat judiciaire, mais le dossier n'est pas clos. "Beaucoup n'arrivent toujours pas à faire leur deuil", rapporte Danièle Gauvin. Chaque commémoration ravive la plaie, et on continue pour qu'au moins quelque chose ait servi.
Les 20 000 bus et cars qui devraient être équipés d'un marteau électronique en France ne seront pas là avant deux ans. Et les promesses de réforme restent des promesses envolées. Dix ans après Puisseguin, le souvenir du drame reste vif, mais la douleur reste intacte.
Le collectif des victimes de Puisseguin, mené par Danièle Gauvin, présidente du collectif, s'est rassemblé pour commémorer le drame. Mais l'appréhension est grande : les avancées techniques et réglementaires sont maigres. La Direction générale de l'énergie et du climat (DGEC) avait promis des changements, mais "c'est très lent", selon Danièle Gauvin.
La présidente garde le lien avec les administrations, mais l'instabilité politique a gelé bien des dossiers. Les dissolutions et remaniements successifs ont fait disparaitre tout espoir de réforme. Le projet Joana, lancé en avril 2025, semblait prometteur, mais il a disparu avec son initiateur.
Le marteau électronique, né de l'émotion suscitée par Puisseguin, promet de remplacer les marteaux brise-vitres traditionnels. C'est une véritable avancée, selon Danièle Gauvin. Mais sur le fond, le sentiment d'abandon domine. Le drame de Puisseguin a été éclipsé par l'attaque terroriste du Bataclan, trois semaines après.
Les familles des victimes poursuivent le combat judiciaire, mais le dossier n'est pas clos. "Beaucoup n'arrivent toujours pas à faire leur deuil", rapporte Danièle Gauvin. Chaque commémoration ravive la plaie, et on continue pour qu'au moins quelque chose ait servi.
Les 20 000 bus et cars qui devraient être équipés d'un marteau électronique en France ne seront pas là avant deux ans. Et les promesses de réforme restent des promesses envolées. Dix ans après Puisseguin, le souvenir du drame reste vif, mais la douleur reste intacte.