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Une nouvelle bourse européenne : un chantier impossible ?
Le chancelier allemand Friedrich Merz a fait son plaidoyer en faveur de la création d'une Bourse européenne, une institution financière qui pourrait concurrencer ses rivales américaines et asiatiques. Mais est-ce que cela vaut la peine d'être tenté ? Selon l'économiste Michel Ruimy, "c'est une belle idée sur le papier", mais les politiques prennent souvent le problème à l'envers. La fuite des capitaux n'est pas une conséquence, mais plutôt une cause qui peut être résolue par d'autres moyens.
La France et l'Europe sont en proie à la crise de la concurrence financière. Les entreprises continentales ont du mal à se hisser au niveau des giants américains et asiatiques, et les capitaux fuient vers ces régions pour trouver des opportunités d'affaires. La création d'une Bourse européenne pourrait offrir une alternative attractive, mais elle nécessiterait des réformes profondes dans l'Union européenne.
Mais est-ce que cela sera suffisant ? Selon Michel Ruimy, "cette idée est révélatrice d'un échec". L'UE, avec son grand marché unique et sa monnaie commune, est un acteur financier secondaire au niveau mondial. Pour arrêter la fuite des capitaux, il faut aller à l'origine du problème, c'est-à-dire les politiques fiscales et de stabilité qui peuvent ne pas être suffisantes.
Friedrich Merz a proposé une solution qui vise à concurrencer directement Wall Street et la City, mais cela nécessiterait des changements profonds dans l'économie européenne. On pourrait par exemple créer un fonds pour soutenir les entreprises continentales ou améliorer les conditions d'affaires pour encourager les investissements. Mais cela nécessiterait des compromis importants entre les États membres et des reformes structurelles profondes.
La création d'une Bourse européenne est donc une idée prometteuse, mais elle doit être accompagnée de réformes concretes pour résoudre la crise financière de l'UE. Sinon, il s'agira d'un chantier impossible à réaliser.
Le chancelier allemand Friedrich Merz a fait son plaidoyer en faveur de la création d'une Bourse européenne, une institution financière qui pourrait concurrencer ses rivales américaines et asiatiques. Mais est-ce que cela vaut la peine d'être tenté ? Selon l'économiste Michel Ruimy, "c'est une belle idée sur le papier", mais les politiques prennent souvent le problème à l'envers. La fuite des capitaux n'est pas une conséquence, mais plutôt une cause qui peut être résolue par d'autres moyens.
La France et l'Europe sont en proie à la crise de la concurrence financière. Les entreprises continentales ont du mal à se hisser au niveau des giants américains et asiatiques, et les capitaux fuient vers ces régions pour trouver des opportunités d'affaires. La création d'une Bourse européenne pourrait offrir une alternative attractive, mais elle nécessiterait des réformes profondes dans l'Union européenne.
Mais est-ce que cela sera suffisant ? Selon Michel Ruimy, "cette idée est révélatrice d'un échec". L'UE, avec son grand marché unique et sa monnaie commune, est un acteur financier secondaire au niveau mondial. Pour arrêter la fuite des capitaux, il faut aller à l'origine du problème, c'est-à-dire les politiques fiscales et de stabilité qui peuvent ne pas être suffisantes.
Friedrich Merz a proposé une solution qui vise à concurrencer directement Wall Street et la City, mais cela nécessiterait des changements profonds dans l'économie européenne. On pourrait par exemple créer un fonds pour soutenir les entreprises continentales ou améliorer les conditions d'affaires pour encourager les investissements. Mais cela nécessiterait des compromis importants entre les États membres et des reformes structurelles profondes.
La création d'une Bourse européenne est donc une idée prometteuse, mais elle doit être accompagnée de réformes concretes pour résoudre la crise financière de l'UE. Sinon, il s'agira d'un chantier impossible à réaliser.