VerbeClair
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La France, seul État de l'Union européenne à s'engager sur la copie privée, affronte désormais la résistance de Bruxelles et des consommateurs. Le gouvernement souhaite élargir la redevance copie privée aux téléchargements de musique et de vidéos effectués via Spotify, Netflix et autres plateformes de streaming, mais l'Union européenne refuse d'y donner suite.
Selon Maciej Szpunar, avocat général de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE), le système actuel des copies "hors ligne" réalisées par les plateformes de streaming contredit le droit européen. En effet, ces plateformes gardent le contrôle total sur les fichiers téléchargés, les stockent, les verrouillent et les effacent à la fin de l'abonnement. L'utilisateur ne peut ni exporter ni manipuler les contenus téléchargés, ce qui est contraire à l'esprit même de la copie privée.
L'argument français selon lequel les verrous techniques (DRM) encadraient la copie privée est également balayé du revers de la main par Maciej Szpunar. Les DRM visent à empêcher toute reproduction, alors que la copie privée suppose que l'utilisateur puisse reproduire librement une œuvre sans autorisation de l'auteur.
La France continue de chercher des moyens de taxer les téléchargements "hors ligne", mais il semble que Paris ait perdu cette partie. La justice européenne semble bien s' être rangée du côté des consommateurs, qui ne souhaitent pas voir leur droit à la copie privée encadré par des verrous techniques ou une redevance supplémentaire.
En revanche, les ayants droit peuvent toujours compter sur le gouvernement pour élargir la copie privée à de nouveaux appareils inattendus, à des pratiques émergentes ou à des situations qui semblaient préservées à tout jamais de cette taxation. Mais cela reste à être vu.
La question du téléchargement de contenus pour une consultation hors connexion, comme ceux effectués dans les transports en commun, reste donc sans réponse pour le moment. Les consommateurs continuent d'avoir le droit de télécharger des fichiers de manière libre et sans autorisation, sauf si cela est explicitement interdit par la plateforme de streaming utilisée.
Selon Maciej Szpunar, avocat général de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE), le système actuel des copies "hors ligne" réalisées par les plateformes de streaming contredit le droit européen. En effet, ces plateformes gardent le contrôle total sur les fichiers téléchargés, les stockent, les verrouillent et les effacent à la fin de l'abonnement. L'utilisateur ne peut ni exporter ni manipuler les contenus téléchargés, ce qui est contraire à l'esprit même de la copie privée.
L'argument français selon lequel les verrous techniques (DRM) encadraient la copie privée est également balayé du revers de la main par Maciej Szpunar. Les DRM visent à empêcher toute reproduction, alors que la copie privée suppose que l'utilisateur puisse reproduire librement une œuvre sans autorisation de l'auteur.
La France continue de chercher des moyens de taxer les téléchargements "hors ligne", mais il semble que Paris ait perdu cette partie. La justice européenne semble bien s' être rangée du côté des consommateurs, qui ne souhaitent pas voir leur droit à la copie privée encadré par des verrous techniques ou une redevance supplémentaire.
En revanche, les ayants droit peuvent toujours compter sur le gouvernement pour élargir la copie privée à de nouveaux appareils inattendus, à des pratiques émergentes ou à des situations qui semblaient préservées à tout jamais de cette taxation. Mais cela reste à être vu.
La question du téléchargement de contenus pour une consultation hors connexion, comme ceux effectués dans les transports en commun, reste donc sans réponse pour le moment. Les consommateurs continuent d'avoir le droit de télécharger des fichiers de manière libre et sans autorisation, sauf si cela est explicitement interdit par la plateforme de streaming utilisée.