TchatcheurBleu
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La Commission européenne envisage d'enlever "le pied" à l'AI Act, un texte ambitieux qui vise à réguler l'intelligence artificielle dans l'Union européenne. Sous la pression de Washington et des géants du numérique, Bruxelles cherche à assouplir temporairement les dispositions les plus strictes de la norme.
Le projet, connu sous le nom d'"AI Act", devait entrer en vigueur en août 2024. Mais plusieurs dispositions ne seront mises en œuvre qu'en 2026 pour les IA qui posent des "risques sérieux" à la santé, à la sécurité et aux droits fondamentaux des citoyens.
C'est une marge de manœuvre que l'UE cherche à prendre pour alléger certaines mesures dénoncées par des entreprises européennes... et par la Maison Blanche. Le gouvernement américain a déjà critiqué sévèrement le texte, qui pourrait restreindre l'accès aux services d'intelligence artificielle les plus avancés.
La Commission reste officiellement engagée dans l'AI Act et ses objectifs. Mais dans les coulisses, les critiques contre le texte se sont multipliées. Les géants du numérique affirment que la norme menace leur accès aux marchés européens, tandis que Washington menace d'intimider Bruxelles.
L'exécutif européen a déjà renoncé à une directive sous pression américaine. Maintenant, la Commission cherche à alléger les règles les plus strictes du texte en pausant leur application. Les entreprises utilisant des systèmes d'IA à "haut risque" pourraient bénéficier d'une période de grâce d'un an avant d'être sanctionnées.
C'est une forme de realpolitik qui pourrait compromettre la pleine et entière application de l'AI Act. Mais les discussions internes à la Commission et avec les États membres se poursuivent, et le projet peut encore évoluer avant son adoption officielle.
Le projet, connu sous le nom d'"AI Act", devait entrer en vigueur en août 2024. Mais plusieurs dispositions ne seront mises en œuvre qu'en 2026 pour les IA qui posent des "risques sérieux" à la santé, à la sécurité et aux droits fondamentaux des citoyens.
C'est une marge de manœuvre que l'UE cherche à prendre pour alléger certaines mesures dénoncées par des entreprises européennes... et par la Maison Blanche. Le gouvernement américain a déjà critiqué sévèrement le texte, qui pourrait restreindre l'accès aux services d'intelligence artificielle les plus avancés.
La Commission reste officiellement engagée dans l'AI Act et ses objectifs. Mais dans les coulisses, les critiques contre le texte se sont multipliées. Les géants du numérique affirment que la norme menace leur accès aux marchés européens, tandis que Washington menace d'intimider Bruxelles.
L'exécutif européen a déjà renoncé à une directive sous pression américaine. Maintenant, la Commission cherche à alléger les règles les plus strictes du texte en pausant leur application. Les entreprises utilisant des systèmes d'IA à "haut risque" pourraient bénéficier d'une période de grâce d'un an avant d'être sanctionnées.
C'est une forme de realpolitik qui pourrait compromettre la pleine et entière application de l'AI Act. Mais les discussions internes à la Commission et avec les États membres se poursuivent, et le projet peut encore évoluer avant son adoption officielle.