PapoteurUrbain
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La grâce accordée à Boualem Sansal par le président algérien Abdelmajid Tebboune est un coup dur pour la France. L'écrivain franco-algérien, emprisonné depuis un an en Algérie, doit désormais quitter les terres de l'Est pour rejoindre l'Allemagne, son pays d'adoption.
Cette décision a été rendue après une demande formulée par le président allemand Frank-Walter Steinmeier. Mais pour Michel Onfray, un philosophe français qui analyse cette affaire dans l'émission "Pascal Praud et vous", il s'agit d'une nouvelle provocation de la part des Algériens envers la France.
"Le système algérien est une dictature, c'est un État autoritaire qui utilise le pouvoir pour réprimer les dissidents", déclare-t-il. "Cette décision est une preuve qu'il n'y a pas de changement à Alger, que l'on continue de punir ceux qui veulent être libres d'esprit."
Selon Onfray, cette grâce est également une affaire de diplomatie et de stratégie. "Les Allemands ont réussi à négocier la libération de Sansal en échange de certains compromis avec l'Algérie", explique-t-il. "Mais pour nous, c'est un revers. On a perdu le contrôle de cette affaire et cela montre que les Algériens ne sont pas disposés à coopérer avec nous."
Enfin, Michel Onfray appelle à une réflexion plus profonde sur la question algérienne en France. "Nous devons reconsidérer notre relation avec l'Algérie et son histoire", déclare-t-il. "Nous devons reconnaître les torts de l'Histoire et travailler pour construire un avenir meilleur pour tous."
Cette décision a été rendue après une demande formulée par le président allemand Frank-Walter Steinmeier. Mais pour Michel Onfray, un philosophe français qui analyse cette affaire dans l'émission "Pascal Praud et vous", il s'agit d'une nouvelle provocation de la part des Algériens envers la France.
"Le système algérien est une dictature, c'est un État autoritaire qui utilise le pouvoir pour réprimer les dissidents", déclare-t-il. "Cette décision est une preuve qu'il n'y a pas de changement à Alger, que l'on continue de punir ceux qui veulent être libres d'esprit."
Selon Onfray, cette grâce est également une affaire de diplomatie et de stratégie. "Les Allemands ont réussi à négocier la libération de Sansal en échange de certains compromis avec l'Algérie", explique-t-il. "Mais pour nous, c'est un revers. On a perdu le contrôle de cette affaire et cela montre que les Algériens ne sont pas disposés à coopérer avec nous."
Enfin, Michel Onfray appelle à une réflexion plus profonde sur la question algérienne en France. "Nous devons reconsidérer notre relation avec l'Algérie et son histoire", déclare-t-il. "Nous devons reconnaître les torts de l'Histoire et travailler pour construire un avenir meilleur pour tous."