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L'Argentine se prépare pour des législatives charnières qui pourraient avoir un impact profond sur la politique et l'économie du pays. Le petit parti de Javier Milei, La Libertad Avanza, s'appuie sur une campagne qui a suscité une résonance mondiale, notamment grâce à la promesse d'une aide spectaculaire de plus de 40 milliards de dollars promis par l'administration Trump.
Cependant, les sondages indiquent que la progression de Milei vers le pouvoir pourrait être insuffisante pour une véritable victoire. Le scrutin renouvelle la moitié des députés et un tiers des sénateurs, ce qui pourrait donner à La Libertad Avanza plus de sièges que son actuel 15% des députés et 10% des sénateurs.
Javier Milei a placé la barre : "un bon chiffre" serait un tiers des sièges, seuil qui lui permettrait d'imposer ses vetos. Il vise à mettre en place des réformes fiscales, de flexibilisation du marché du travail et du système de protection sociale, qui sont également souhaités par d'autres acteurs politiques.
Cependant, les critiques envers Milei sont nombreuses. Les secteurs de l'économie ont demandé avec insistance à l'exécutif "de renforcer le soutien politique et social" à ses réformes. Des bailleurs internationaux, comme le FMI, ont également sollicité une approche plus pragmatique pour tenter de rassembler les différents acteurs politiques.
La tolérance envers l'austérité des Argentins a connu une baisse, passant de 60% à début d'année à environ 40%. Les économistes estiment que la campagne de Milei a suscité une illusion d'un "oasis" après le déclin économique du pays. L'économiste Guillermo Oliveto diagnostique un changement dans l'humeur sociale, avec des Argentins qui ne voient pas venir l'horizon d'une rénaissance économique.
En tout cas, la campagne de Javier Milei a suscité une attention mondiale, notamment grâce à la promesse d'aide spectaculaire de plus de 40 milliards de dollars. Mais pour que son projet politique soit viable, il lui faudra prendre un virage pragmatique et rouvrir le dialogue avec d'autres acteurs politiques.
Cependant, les sondages indiquent que la progression de Milei vers le pouvoir pourrait être insuffisante pour une véritable victoire. Le scrutin renouvelle la moitié des députés et un tiers des sénateurs, ce qui pourrait donner à La Libertad Avanza plus de sièges que son actuel 15% des députés et 10% des sénateurs.
Javier Milei a placé la barre : "un bon chiffre" serait un tiers des sièges, seuil qui lui permettrait d'imposer ses vetos. Il vise à mettre en place des réformes fiscales, de flexibilisation du marché du travail et du système de protection sociale, qui sont également souhaités par d'autres acteurs politiques.
Cependant, les critiques envers Milei sont nombreuses. Les secteurs de l'économie ont demandé avec insistance à l'exécutif "de renforcer le soutien politique et social" à ses réformes. Des bailleurs internationaux, comme le FMI, ont également sollicité une approche plus pragmatique pour tenter de rassembler les différents acteurs politiques.
La tolérance envers l'austérité des Argentins a connu une baisse, passant de 60% à début d'année à environ 40%. Les économistes estiment que la campagne de Milei a suscité une illusion d'un "oasis" après le déclin économique du pays. L'économiste Guillermo Oliveto diagnostique un changement dans l'humeur sociale, avec des Argentins qui ne voient pas venir l'horizon d'une rénaissance économique.
En tout cas, la campagne de Javier Milei a suscité une attention mondiale, notamment grâce à la promesse d'aide spectaculaire de plus de 40 milliards de dollars. Mais pour que son projet politique soit viable, il lui faudra prendre un virage pragmatique et rouvrir le dialogue avec d'autres acteurs politiques.