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Des analyses scientifiques menées sur des ossements retrouvés dans le cimetière communal de Rivesaltes, près de Perpignan, ont confirmé la probabilité que ces dépouilles s'agissent en réalité des corps de harkis disparus depuis un an. Les familles n'ont pas été informées du déplacement des dépouilles.
Les résultats présentés lundi 27 octobre aux familles sont cohérents avec le profil des personnes décédées dans le camp Joffre de Rivesaltes dans les années 1960, principalement des enfants en bas âge. Selon le professeur Pascal Adalian, qui a dirigé ces travaux, ces caisses contenaient les restes d'au moins 49 jeunes enfants âgés de moins de trois ans ainsi que trois adultes – deux femmes et un homme.
Cependant, un doute persiste pour les familles en raison du manque d'ossements complets. Le professeur Adalian a confirmé que les squelettes sont incomplets et qu'il manque des ossements. "Toutes les hypothèses sont réunies effectivement pour indiquer que cela pourrait être les ossements de nos défunts", mais seuls des tests ADN confirmeraient à 100%.
Ces recherches ADN pourraient être effectuées sur les ossements non détériorés par les conditions de conservation. Abdallah Krouk, membre du collectif Citoyenneté française, souligne que l'affaire de Rivesaltes est symptomatique d'une problématique plus large : la disparition des cadavres du cimetière de fortune du camp Joffre n'est pas un cas isolé et concerne les 77 sites de camps et lieux de relégation recensés en France.
Les familles devront se prononcer sur l'emplacement d'un futur lieu de recueillement pour leurs défunts. Abdallah Krouk insiste sur la nécessité de donner à ces dépouilles la dignité qu'elles méritent : "Ce sont des enfants de la République, ce sont des citoyens français".
Les résultats présentés lundi 27 octobre aux familles sont cohérents avec le profil des personnes décédées dans le camp Joffre de Rivesaltes dans les années 1960, principalement des enfants en bas âge. Selon le professeur Pascal Adalian, qui a dirigé ces travaux, ces caisses contenaient les restes d'au moins 49 jeunes enfants âgés de moins de trois ans ainsi que trois adultes – deux femmes et un homme.
Cependant, un doute persiste pour les familles en raison du manque d'ossements complets. Le professeur Adalian a confirmé que les squelettes sont incomplets et qu'il manque des ossements. "Toutes les hypothèses sont réunies effectivement pour indiquer que cela pourrait être les ossements de nos défunts", mais seuls des tests ADN confirmeraient à 100%.
Ces recherches ADN pourraient être effectuées sur les ossements non détériorés par les conditions de conservation. Abdallah Krouk, membre du collectif Citoyenneté française, souligne que l'affaire de Rivesaltes est symptomatique d'une problématique plus large : la disparition des cadavres du cimetière de fortune du camp Joffre n'est pas un cas isolé et concerne les 77 sites de camps et lieux de relégation recensés en France.
Les familles devront se prononcer sur l'emplacement d'un futur lieu de recueillement pour leurs défunts. Abdallah Krouk insiste sur la nécessité de donner à ces dépouilles la dignité qu'elles méritent : "Ce sont des enfants de la République, ce sont des citoyens français".