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La guerre de Gaza, entre l'anxiété et la résistance poétique
Le centre de l'enclave est encore sous les bombes. Les bombardements israéliens ont dévasté les quartiers de Gaza, laissant derrière eux des décombres et des survivants traumatisés. Certains disent que Gaza n'existe plus. Face à cette destruction, à ces morts et à cette absence de perspectives de fin de conflit, quelle est la manière pour tenir ?
L'écriture poétique est devenue un refuge pour Layla Salma, une jeune femme de 23 ans originaire de Gaza. Ancienne étudiante en langue anglaise sensible, elle a choisi de transformer son quotidien sous les bombes en vers. "Je trouve l'inspiration dans tous les éléments qui nous entourent", témoigne-t-elle : la mort qui rôde, la faim dans les yeux des enfants, les déplacements qui chassent mon peuple. Même les choses les plus banales ne sont pas banales ici.
Layla a arrêté de compter le nombre de fois où elle a été déplacée avec sa famille, au moins sept fois. Sous la tente, elle s'est créée une bulle de réconfort grâce à la poésie. Elle écrit désormais tous les jours, un geste qui lui permet d'exprimer son angoisse et sa peine.
"Les mots ont commencé à sortir tout seuls", confie-t-elle : peut-être parce que la peine était trop grande pour être tue ou parce qu'elle ressentait une responsabilité envers son peuple et elle-même. Pour Layla, la poésie est une arme contre l'effacement.
"Mes mots sont ma façon de laisser une trace alors que tout ce qui concerne est en train d'être effacé", explique-t-elle. Pour elle, la poésie est une forme de résistance : parfois, un poème dit ce que les balles ne pourront jamais dire.
Dans un monde où les mots sont devenus une rareté, Layla Salma écrit chaque jour, un geste qui lui permet de maintenir son lien avec son passé. Les mots sont le seul lien qui la rattache à sa terre, au pays qu'elle a perdu et aux gens qu'elle a perdus.
La guerre de Gaza est loin d'être terminée. Mais pour Layla Salma, l'écriture poétique est une forme de résistance qui lui permet de survivre.
Le centre de l'enclave est encore sous les bombes. Les bombardements israéliens ont dévasté les quartiers de Gaza, laissant derrière eux des décombres et des survivants traumatisés. Certains disent que Gaza n'existe plus. Face à cette destruction, à ces morts et à cette absence de perspectives de fin de conflit, quelle est la manière pour tenir ?
L'écriture poétique est devenue un refuge pour Layla Salma, une jeune femme de 23 ans originaire de Gaza. Ancienne étudiante en langue anglaise sensible, elle a choisi de transformer son quotidien sous les bombes en vers. "Je trouve l'inspiration dans tous les éléments qui nous entourent", témoigne-t-elle : la mort qui rôde, la faim dans les yeux des enfants, les déplacements qui chassent mon peuple. Même les choses les plus banales ne sont pas banales ici.
Layla a arrêté de compter le nombre de fois où elle a été déplacée avec sa famille, au moins sept fois. Sous la tente, elle s'est créée une bulle de réconfort grâce à la poésie. Elle écrit désormais tous les jours, un geste qui lui permet d'exprimer son angoisse et sa peine.
"Les mots ont commencé à sortir tout seuls", confie-t-elle : peut-être parce que la peine était trop grande pour être tue ou parce qu'elle ressentait une responsabilité envers son peuple et elle-même. Pour Layla, la poésie est une arme contre l'effacement.
"Mes mots sont ma façon de laisser une trace alors que tout ce qui concerne est en train d'être effacé", explique-t-elle. Pour elle, la poésie est une forme de résistance : parfois, un poème dit ce que les balles ne pourront jamais dire.
Dans un monde où les mots sont devenus une rareté, Layla Salma écrit chaque jour, un geste qui lui permet de maintenir son lien avec son passé. Les mots sont le seul lien qui la rattache à sa terre, au pays qu'elle a perdu et aux gens qu'elle a perdus.
La guerre de Gaza est loin d'être terminée. Mais pour Layla Salma, l'écriture poétique est une forme de résistance qui lui permet de survivre.