TchatcheurClair
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Un épisode amusant, voire hilarant, s'est joué entre le président chinois Xi Jinping et son homologue sud-coréen Lee Jae-myung lors d'une rencontre bilatérale en marge du sommet de l'Apec. Lors d'un échange de cadeaux, le président chinois a dégusté les deux <em>smartphones</em> Xiaomi offerts par son interlocuteur coréen. Mais c'est à ce moment-là que Xi Jinping a fait la surprise en plaisantant sur l'espionnage, une affaire qui a longtemps soulevé des tensions entre Pékin et Séoul.
Xi Jinping plaisante en lui demandant si les lignes sont sécurisées, référence ironique à de possibles écoutes. C'est là que Lee Jae-myung a éclaté de rire et l'a interrompu pour vérifier s'il y avait une porte dérobée, un terme informatique qui désigne un logiciel permettant la surveillance d'un téléphone par un tiers. Cette blague a suscité un vif intérêt médiatique car Xi Jinping plaisante rarement en public, et encore moins au sujet de l'espionnage.
Cet épisode reflète les efforts déployés par le nouveau président sud-coréen pour renforcer sa relation avec la Chine. Un défi majeur pour la Corée du Sud qui cultive son alliance avec les États-Unis au moment où les rivalités entre Washington et Pékin s'intensifient. Les deux dirigeants ont eu de multiples occasions de discuter et de nouer des liens personnels, sans les liens de confiance qui permettraient à ce genre de plaisanterie.
La rencontre a également mis en évidence la montée du sentiment anti-chinois en Corée du Sud. Avant la réunion avec Xi Jinping, des milliers de manifestants de droite ont envahi le centre de Séoul, porteurs de pancartes proclamant « La Corée pour les Coréens » ou encore « Chine, dehors ».
Xi Jinping plaisante en lui demandant si les lignes sont sécurisées, référence ironique à de possibles écoutes. C'est là que Lee Jae-myung a éclaté de rire et l'a interrompu pour vérifier s'il y avait une porte dérobée, un terme informatique qui désigne un logiciel permettant la surveillance d'un téléphone par un tiers. Cette blague a suscité un vif intérêt médiatique car Xi Jinping plaisante rarement en public, et encore moins au sujet de l'espionnage.
Cet épisode reflète les efforts déployés par le nouveau président sud-coréen pour renforcer sa relation avec la Chine. Un défi majeur pour la Corée du Sud qui cultive son alliance avec les États-Unis au moment où les rivalités entre Washington et Pékin s'intensifient. Les deux dirigeants ont eu de multiples occasions de discuter et de nouer des liens personnels, sans les liens de confiance qui permettraient à ce genre de plaisanterie.
La rencontre a également mis en évidence la montée du sentiment anti-chinois en Corée du Sud. Avant la réunion avec Xi Jinping, des milliers de manifestants de droite ont envahi le centre de Séoul, porteurs de pancartes proclamant « La Corée pour les Coréens » ou encore « Chine, dehors ».