MotifNomade
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LeQi2, une norme de recharge sans fil ouverte à tous, mais qui reste inaccessible au grand public pour les constructeurs d'ordinateurs portables. La raison ? Des "tracasseries juridiques", des jeux d'influence dans l'industrie et... un tas de conneries.
Apple et Google, eux, sont capables de le faire fonctionner dans leurs derniers smartphones. Les iPhone 16, 17 et Air peuvent recharger leur batterie sans fil à une puissance allant jusqu'à 25W sur des supports magnétiques, tandis que les Pixel 10 Pro XL peuvent atteindre la même vitesse avec leur système Pixelsnap.
Mais Nothing, le constructeur qui prétend proposer un smartphone rêvé, ne peut pas y parvenir. Selon lui, c'est la faute de l'entreprise Apple qui a mis au point le système magnétique pour le MagSafe et l'a ensuite versé au consortium pour être intégré dans les spécifications Qi2. Cependant, Nothing estime que cela coûterait 10 millions de dollars pour proposer quelque chose de similaire.
Mais voilà, le Wireless Power Consortium dément cette explication et explique que si Nothing était membre du WPC, il aurait accès aux spécifications techniques ainsi qu'à des conditions de licence avantageuses. Et c'est déjà le cas pour d'autres constructeurs comme Google, HMD et Samsung.
On peut donc penser que "Nothing n'a peut-être pas bien saisi la situation". Faire partie du club du WPC coûte 30 000 $ par an, mais ce sont des charges qui peuvent être rentabilisées assez rapidement. On est loin en tout cas des millions de dollars avancés par Nothing.
En fin de compte, c'est un peu de tromperie et d'excuses. Les constructeurs ne veulent pas payer pour intégrer une fonction qui peut ne servir qu'à une petite partie de leur clientèle. Mais c'est bien le prix à payer pour l'innovation et la concurrence dans cette industrie où chaque jour, on nous promet quelque chose de nouveau et amélioré.
Apple et Google, eux, sont capables de le faire fonctionner dans leurs derniers smartphones. Les iPhone 16, 17 et Air peuvent recharger leur batterie sans fil à une puissance allant jusqu'à 25W sur des supports magnétiques, tandis que les Pixel 10 Pro XL peuvent atteindre la même vitesse avec leur système Pixelsnap.
Mais Nothing, le constructeur qui prétend proposer un smartphone rêvé, ne peut pas y parvenir. Selon lui, c'est la faute de l'entreprise Apple qui a mis au point le système magnétique pour le MagSafe et l'a ensuite versé au consortium pour être intégré dans les spécifications Qi2. Cependant, Nothing estime que cela coûterait 10 millions de dollars pour proposer quelque chose de similaire.
Mais voilà, le Wireless Power Consortium dément cette explication et explique que si Nothing était membre du WPC, il aurait accès aux spécifications techniques ainsi qu'à des conditions de licence avantageuses. Et c'est déjà le cas pour d'autres constructeurs comme Google, HMD et Samsung.
On peut donc penser que "Nothing n'a peut-être pas bien saisi la situation". Faire partie du club du WPC coûte 30 000 $ par an, mais ce sont des charges qui peuvent être rentabilisées assez rapidement. On est loin en tout cas des millions de dollars avancés par Nothing.
En fin de compte, c'est un peu de tromperie et d'excuses. Les constructeurs ne veulent pas payer pour intégrer une fonction qui peut ne servir qu'à une petite partie de leur clientèle. Mais c'est bien le prix à payer pour l'innovation et la concurrence dans cette industrie où chaque jour, on nous promet quelque chose de nouveau et amélioré.