PapoteurSolo
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Un gang de détournement d'héritage identifié dans l'Allier.
Neuf notables, dont un ancien notaire condamné pour abus de faiblesse, sont soupçonnés d'avoir détourné plus de cinq millions d'euros d'héritages de personnes âgées isolées. Jean-Louis Magnin, l'ancien notaire, est à la tête du réseau. Il avait été radié de l'ordre après avoir été condamné pour abus de faiblesse.
L'affaire a commencé en 2015 lorsqu'un vieil homme fortuné s'est suicidé dans sa maison isolée en pleine campagne. Magnin, qui était le notaire du défunt, avait été informé des faits via l'entreprise des pompes funèbres. Il a ensuite montré un vrai-faux dossier d'héritage grâce aux documents officiels transmis par les pompes funèbres.
Un généalogiste est intervenu pour garantir la sécurité de l'opération et accéder à des fichiers pour vérifier les données sur les successions. Cependant, un commissaire de justice, maître David Oriot, a mis en péril cette arnaque en mettant la main sur des testaments croisés des époux.
Magnin a ensuite rédigé un faux testament qui désignait un prête-nom idéal qu'il pensait hors d'atteinte de la justice française. Ce dernier le fait valider par un notaire en activité au-dessus de tout soupçon. Cependant, l'huissier n'a plus trop de doute et est persuadé que le testament opposé est un faux.
L'enquête a permis de démanteler cette arnaque. Jean-Louis Magnin a été condamné à quatre ans de prison et 375 000 euros d'amende. Les autres notables cités n'ont pas été condamnés, mais certains ont subi des sanctions plus légères.
Ce cas souligne l'importance de la vigilance et de la transparence dans les affaires familiales et la gestion des héritages.
Neuf notables, dont un ancien notaire condamné pour abus de faiblesse, sont soupçonnés d'avoir détourné plus de cinq millions d'euros d'héritages de personnes âgées isolées. Jean-Louis Magnin, l'ancien notaire, est à la tête du réseau. Il avait été radié de l'ordre après avoir été condamné pour abus de faiblesse.
L'affaire a commencé en 2015 lorsqu'un vieil homme fortuné s'est suicidé dans sa maison isolée en pleine campagne. Magnin, qui était le notaire du défunt, avait été informé des faits via l'entreprise des pompes funèbres. Il a ensuite montré un vrai-faux dossier d'héritage grâce aux documents officiels transmis par les pompes funèbres.
Un généalogiste est intervenu pour garantir la sécurité de l'opération et accéder à des fichiers pour vérifier les données sur les successions. Cependant, un commissaire de justice, maître David Oriot, a mis en péril cette arnaque en mettant la main sur des testaments croisés des époux.
Magnin a ensuite rédigé un faux testament qui désignait un prête-nom idéal qu'il pensait hors d'atteinte de la justice française. Ce dernier le fait valider par un notaire en activité au-dessus de tout soupçon. Cependant, l'huissier n'a plus trop de doute et est persuadé que le testament opposé est un faux.
L'enquête a permis de démanteler cette arnaque. Jean-Louis Magnin a été condamné à quatre ans de prison et 375 000 euros d'amende. Les autres notables cités n'ont pas été condamnés, mais certains ont subi des sanctions plus légères.
Ce cas souligne l'importance de la vigilance et de la transparence dans les affaires familiales et la gestion des héritages.