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Un nouveau geste de paix : le PKK annonçait son retrait des armes
Le Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) a décidé, dans un communiqué publié par l'agence de presse Firat, de retirer toutes ses forces de Turquie vers le nord de l'Irak. Cette décision est considérée comme un geste symbolique, visant à confirmer la volonté du PKK de déposer les armes.
Depuis plusieurs années, Ankara a mené des opérations militaires contre le groupe kurde, accusé d'être responsable de violences et de terrorisme. Les forces turques maintiennent depuis 25 ans une présence militaire importante dans le Kurdistan autonome irakien, où sont installés des dizaines de bases contre les guérilleros du PKK.
Selon les médias turcs, la Grande assemblée a approuvé l'extension pour trois ans du déploiement des forces turques dans le nord de l'Irak, ainsi qu'en Syrie. Cependant, deux principaux partis d'opposition ont rejeté cette proposition.
Le PKK est engagé depuis près d'un an dans un processus de désarmement et de paix avec les autorités turques, à l'initiative des gouvernements turcs. En mai 2025, le parti avait annoncé sa dissolution officielle, mettant fin à plus de quatre décennies de lutte armée contre l'État turc.
Les violences liées au conflit kurde ont fait 50.000 morts, dont 2.000 soldats, et causé des milliards de dollars de pertes à l'économie turque. Les autorités turques estiment que les groupes armés kurdes sont responsables de la plupart de ces violences.
Le communiqué du PKK déclare qu'il va retirer tous ses combattants encore présents en Turquie, ainsi que ceux postés dans des zones frontalières, afin d'écarter les « risques de confrontation » ou de « provocations ». Ils sont censés rejoindre les bases du PKK dans le nord de l'Irak, où se trouvent déjà la grande majorité des combattants du groupe et ses chefs militaires.
Ce geste de paix est considéré comme un pas important vers une réduction des tensions entre le PKK et les autorités turques. Les discussions indirectes avaient été entamées en octobre 2024, puis le parti avait annoncé son intention de désarmer en mai 2025, puis brûlé symboliquement trente armes en juillet.
La participation de l'armée turque à la Force intérimaire des Nations unies dans le sud du Liban (Finul) a été prolongée pour deux ans. Le déploiement des forces turques dans le nord-est de la Syrie avait également été prolongé pour trois ans, selon Ankara.
Malgré ces efforts de désarmement, les opérations militaires contre le PKK continuent à être menées en Syrie et en Irak.
Le Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) a décidé, dans un communiqué publié par l'agence de presse Firat, de retirer toutes ses forces de Turquie vers le nord de l'Irak. Cette décision est considérée comme un geste symbolique, visant à confirmer la volonté du PKK de déposer les armes.
Depuis plusieurs années, Ankara a mené des opérations militaires contre le groupe kurde, accusé d'être responsable de violences et de terrorisme. Les forces turques maintiennent depuis 25 ans une présence militaire importante dans le Kurdistan autonome irakien, où sont installés des dizaines de bases contre les guérilleros du PKK.
Selon les médias turcs, la Grande assemblée a approuvé l'extension pour trois ans du déploiement des forces turques dans le nord de l'Irak, ainsi qu'en Syrie. Cependant, deux principaux partis d'opposition ont rejeté cette proposition.
Le PKK est engagé depuis près d'un an dans un processus de désarmement et de paix avec les autorités turques, à l'initiative des gouvernements turcs. En mai 2025, le parti avait annoncé sa dissolution officielle, mettant fin à plus de quatre décennies de lutte armée contre l'État turc.
Les violences liées au conflit kurde ont fait 50.000 morts, dont 2.000 soldats, et causé des milliards de dollars de pertes à l'économie turque. Les autorités turques estiment que les groupes armés kurdes sont responsables de la plupart de ces violences.
Le communiqué du PKK déclare qu'il va retirer tous ses combattants encore présents en Turquie, ainsi que ceux postés dans des zones frontalières, afin d'écarter les « risques de confrontation » ou de « provocations ». Ils sont censés rejoindre les bases du PKK dans le nord de l'Irak, où se trouvent déjà la grande majorité des combattants du groupe et ses chefs militaires.
Ce geste de paix est considéré comme un pas important vers une réduction des tensions entre le PKK et les autorités turques. Les discussions indirectes avaient été entamées en octobre 2024, puis le parti avait annoncé son intention de désarmer en mai 2025, puis brûlé symboliquement trente armes en juillet.
La participation de l'armée turque à la Force intérimaire des Nations unies dans le sud du Liban (Finul) a été prolongée pour deux ans. Le déploiement des forces turques dans le nord-est de la Syrie avait également été prolongé pour trois ans, selon Ankara.
Malgré ces efforts de désarmement, les opérations militaires contre le PKK continuent à être menées en Syrie et en Irak.