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Tunisie : les ruines de son patrimoine urbain menace de s'effondrer, tandis que la société civile lutte pour sa sauvegarde.
Les ruelles du centre-ville de Tunis sont un véritable théâtre de guerre entre l'urbanisme et la conservation. Plus de 200 bâtiments sont menacés d'effondrement, selon le gouverneur de la ville, tandis que certains entrepreneurs privés restaurent progressivement les infrastructures. Mais la société civile s'inquiète de démolitions hâtives au lieu de restaurations.
"La tendance est de détruire plutôt que de restaurer", affirme Feika Bejaoui, architecte et membre de l'association de sauvegarde de la Medina de Tunis. "Il y a beaucoup d'immeubles délabrés dans le grand Tunis et certains doivent être démolis, mais d'autres peuvent être restaurés, surtout lorsque l'on voit leur ancienneté et leur architecture typique d'une époque".
Les immeubles de la Medina, qui datent du IX au XIIe siècle, sont considérés comme un patrimoine classé à l'Unesco. Mais certains d'entre eux sont menacés d'être détruits pour faire place à des chantiers de travaux ou des projets immobiliers.
L'un des bâtiments les plus délabrés et laissés à l'abandon est la villa Yvonne, rue du Luxembourg. Ses façades, qui donnent pignon sur rue, laissent à voir un immeuble en ruine dont subsistent seulement les fondations et des sculptures art déco.
La société civile s'inquiète de la communication opaque sur les démolitions et les restaurations dans la ville de Tunis. Les projets politiques de restauration sont souvent inaugurés en grande pompe, tandis que d'autres bâtiments sont laissés à l'abandon sans communication sur leur sort futur.
"Nous avons les moyens techniques et humains pour restaurer", affirme Feika Bejaoui. "Ce qu'il manque, c'est une volonté politique de porter des projets de restauration et un suivi surtout".
Les associations qui lutte pour la réappropriation du patrimoine par les citoyens est nombreuse. L'association Édifices et mémoires a lancé l'alerte récemment sur les haras d'El Battan, installés dans un palais beylical du XVIIème siècle situé à 35 kilomètres à l'ouest de Tunis.
"Le problème reste qu'il n'y a pas de panneau de chantier et que nous n'avons pas d'information sur ce qu'il se passe", explique Safa Cherif, présidente de l'association.
Les ruelles du centre-ville de Tunis sont un véritable théâtre de guerre entre l'urbanisme et la conservation. Plus de 200 bâtiments sont menacés d'effondrement, selon le gouverneur de la ville, tandis que certains entrepreneurs privés restaurent progressivement les infrastructures. Mais la société civile s'inquiète de démolitions hâtives au lieu de restaurations.
"La tendance est de détruire plutôt que de restaurer", affirme Feika Bejaoui, architecte et membre de l'association de sauvegarde de la Medina de Tunis. "Il y a beaucoup d'immeubles délabrés dans le grand Tunis et certains doivent être démolis, mais d'autres peuvent être restaurés, surtout lorsque l'on voit leur ancienneté et leur architecture typique d'une époque".
Les immeubles de la Medina, qui datent du IX au XIIe siècle, sont considérés comme un patrimoine classé à l'Unesco. Mais certains d'entre eux sont menacés d'être détruits pour faire place à des chantiers de travaux ou des projets immobiliers.
L'un des bâtiments les plus délabrés et laissés à l'abandon est la villa Yvonne, rue du Luxembourg. Ses façades, qui donnent pignon sur rue, laissent à voir un immeuble en ruine dont subsistent seulement les fondations et des sculptures art déco.
La société civile s'inquiète de la communication opaque sur les démolitions et les restaurations dans la ville de Tunis. Les projets politiques de restauration sont souvent inaugurés en grande pompe, tandis que d'autres bâtiments sont laissés à l'abandon sans communication sur leur sort futur.
"Nous avons les moyens techniques et humains pour restaurer", affirme Feika Bejaoui. "Ce qu'il manque, c'est une volonté politique de porter des projets de restauration et un suivi surtout".
Les associations qui lutte pour la réappropriation du patrimoine par les citoyens est nombreuse. L'association Édifices et mémoires a lancé l'alerte récemment sur les haras d'El Battan, installés dans un palais beylical du XVIIème siècle situé à 35 kilomètres à l'ouest de Tunis.
"Le problème reste qu'il n'y a pas de panneau de chantier et que nous n'avons pas d'information sur ce qu'il se passe", explique Safa Cherif, présidente de l'association.