« Trois usines de trop en Europe » : une critique de Carlos Tavares contre Stellantis et l'Union européenne.
Le chef d'entreprise qui a quitté Stellantis il y a quelques mois n'a pas mâché ses mots contre les choix stratégiques de la société et de l'Union européenne. La décision de passer à l'électrification des ventes de voitures neuves en 2035 est pour lui « la plus grosse erreur de la Commission européenne ».
Selon Carlos Tavares, l'industrie automobile européenne a été « mal récompensée » après le dieselgate. « La Commission européenne s'est vengée contre l'industrie automobile européenne après le dieselgate de 2015 », explique-t-il. « Au lieu de s'en prendre uniquement à Volkswagen qui avait fraudé sur les émissions de CO2 de ses moteurs, elle a devenu dogmatique et n'a pas du tout écouté les constructeurs ».
Ces choix stratégiques sont d'ailleurs pour lui « une erreur de fond ». La transition vers l'électrification est nécessaire, mais la manière dont elle est menée est souvent injuste. Les constructeurs automobiles européens sont obligés de passer à l'électrification sans avoir le temps de mettre en place les infrastructures nécessaires.
Carlos Tavares a également critiqué la décision de Stellantis d'avoir trois usines dans la même région. « Trois usines de trop en Europe », dit-il. C'est un modèle qui ne fonctionne pas et qui entraîne des pertes économiques pour l'industrie.
Aujourd'hui, Carlos Tavares s'occupe de plusieurs projets différents. Il est le propriétaire d'une production de Porto, il est impliqué dans la restauration de voitures de collection et il gère cinq hôtels. Envisageant d'investir dans une compagnie aérienne des Açores et un circuit d'Estoril, il prouve qu'il n'a pas oublié son passé comme chef d'entreprise.
Il faut noter que Carlos Tavares a démissionné de Stellantis en décembre dernier. La vie est « beaucoup plus douce » à Tomar, ville située au nord de Lisbonne, selon lui.
Le chef d'entreprise qui a quitté Stellantis il y a quelques mois n'a pas mâché ses mots contre les choix stratégiques de la société et de l'Union européenne. La décision de passer à l'électrification des ventes de voitures neuves en 2035 est pour lui « la plus grosse erreur de la Commission européenne ».
Selon Carlos Tavares, l'industrie automobile européenne a été « mal récompensée » après le dieselgate. « La Commission européenne s'est vengée contre l'industrie automobile européenne après le dieselgate de 2015 », explique-t-il. « Au lieu de s'en prendre uniquement à Volkswagen qui avait fraudé sur les émissions de CO2 de ses moteurs, elle a devenu dogmatique et n'a pas du tout écouté les constructeurs ».
Ces choix stratégiques sont d'ailleurs pour lui « une erreur de fond ». La transition vers l'électrification est nécessaire, mais la manière dont elle est menée est souvent injuste. Les constructeurs automobiles européens sont obligés de passer à l'électrification sans avoir le temps de mettre en place les infrastructures nécessaires.
Carlos Tavares a également critiqué la décision de Stellantis d'avoir trois usines dans la même région. « Trois usines de trop en Europe », dit-il. C'est un modèle qui ne fonctionne pas et qui entraîne des pertes économiques pour l'industrie.
Aujourd'hui, Carlos Tavares s'occupe de plusieurs projets différents. Il est le propriétaire d'une production de Porto, il est impliqué dans la restauration de voitures de collection et il gère cinq hôtels. Envisageant d'investir dans une compagnie aérienne des Açores et un circuit d'Estoril, il prouve qu'il n'a pas oublié son passé comme chef d'entreprise.
Il faut noter que Carlos Tavares a démissionné de Stellantis en décembre dernier. La vie est « beaucoup plus douce » à Tomar, ville située au nord de Lisbonne, selon lui.