La guerre en Ukraine semble avoir des conséquences inattendues sur la sécurité du site nucléaire de Tchernobyl, dont le bouclier protecteur est désormais considéré comme inefficace. L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a exprimé son inquiétude quant à l'état de cet archétype de protection, créé pour empêcher tout rejet radioactif du réacteur détruit en 1986.
L'un des facteurs qui a contribué à cette détérioration est une attaque de drone russe en février dernier, qui a causé un trou d'importance dans la toiture extérieure. Cette dégénérescence de l'appareil de protection a été constatée quelques jours auparavant par l'AIEA.
Selon des experts, cette arche n'a plus ses principales fonctions de sécurité, notamment sa capacité à confiner et à bloquer les radiations. "Pour éviter qu'il y ait des rejets dans l'atmosphère, on va confiner les matières", explique Emmanuelle Galichet, enseignante-chercheure en sciences et technologies nucléaires. "Tchernobyl, c'est un sarcophage".
La situation est encore plus préoccupante que la simple présence d'un trou dans le bouclier protecteur. L'AIEA affirme qu'une restauration complète de ce dispositif est essentielle pour garantir la sécurité du site.
Il convient de noter, toutefois, qu'il n'existe pas de risque majeur à l'heure actuelle. Les structures porteuses et les systèmes de surveillance de la centrale nucléaire n'ont pas subi de dommages, et aucune hausse de radioactivité n'a été détectée.
Mais pour Emmanuelle Galichet, "on ne sait jamais ce qui pourrait arriver demain". La possibilité qu'un nouveau drone soit déposé à proximité du site est une préoccupation réelle. Pour elle, il est préférable de procéder à des réparations complètes que de laisser un système en état de détérioration.
L'un des facteurs qui a contribué à cette détérioration est une attaque de drone russe en février dernier, qui a causé un trou d'importance dans la toiture extérieure. Cette dégénérescence de l'appareil de protection a été constatée quelques jours auparavant par l'AIEA.
Selon des experts, cette arche n'a plus ses principales fonctions de sécurité, notamment sa capacité à confiner et à bloquer les radiations. "Pour éviter qu'il y ait des rejets dans l'atmosphère, on va confiner les matières", explique Emmanuelle Galichet, enseignante-chercheure en sciences et technologies nucléaires. "Tchernobyl, c'est un sarcophage".
La situation est encore plus préoccupante que la simple présence d'un trou dans le bouclier protecteur. L'AIEA affirme qu'une restauration complète de ce dispositif est essentielle pour garantir la sécurité du site.
Il convient de noter, toutefois, qu'il n'existe pas de risque majeur à l'heure actuelle. Les structures porteuses et les systèmes de surveillance de la centrale nucléaire n'ont pas subi de dommages, et aucune hausse de radioactivité n'a été détectée.
Mais pour Emmanuelle Galichet, "on ne sait jamais ce qui pourrait arriver demain". La possibilité qu'un nouveau drone soit déposé à proximité du site est une préoccupation réelle. Pour elle, il est préférable de procéder à des réparations complètes que de laisser un système en état de détérioration.