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Anatolii Legkodymov, le patron de Bitzlato, le échangeur crypto accusé d'être une lessiveuse d'argent sale, était malgré tout en mesure de sortir de sa situation difficile grâce à l'accord entre les États-Unis et la France. En effet, il a été autorisé à quitter les prisons américaines pour être extradé vers le territoire de la République, où il sera jugé pour ses activités illicites.
Mais pourquoi cette possibilité ? D'après l'enquête menée par la justice française, Anatolii Legkodymov était connu comme l'un des magiciens du darknet, un site internet réservé aux trafiquants de drogue et d'armes. Il y avait accédé à Bitzlato, cette plateforme qui permettait aux utilisateurs d'échanger des monnaies cryptographiques sans passer par un serveur central, ce système qui permet un partage direct de données entre les utilisateurs sans vérification d'identité.
La Justice française a déclaré que les 48 % des fonds qui ont transité sur Bitzlato entre 2019 et 2021 étaient globalement à risque. Il s'agissait principalement de fonds provenant de sources illicites ou douteuses, comme celles du marché noir Hydra. Cet ensemble de deux gratte-ciel en Moscou était devenu l'incarnation du laisser-faire russe contre la cybercriminalité.
En témoigne le message échangé entre Anatolii Legkodymov et son associé Anton Chkurenko, où ils confiaient à leur personnel que les clients de Bitzlato étaient avant tout des toxicomanes qui achetaient de la drogue sur le site d'Hydra. Un autre exemple qui suggère que l'échangeur fermait les yeux sur les trafics louches est celui du mixeur Wasabi Wallet, dont 65 millions de dollars ont été transmis à Bitzlato au cours des trois derniers mois.
Le patron de Bitzlato était donc visiblement déterminé à faire prendre à son échangeur un virage à 180 degrés en mettant finalement en place une politique de vérification d'identité. Mais était-il vraiment sincère et n’était-ce pas un peu tard ? Car si Bitzlato voulait gagner en respectabilité, l’échangeur était réticent « <em>à se priver d’une partie de cette source de revenu</em> », pointe la justice française.
Enfin, le message échangé entre Anatolii Legkodymov et son personnel indique que s'il déclarait la guerre aux trafiquants de drogue, ils allaient simplement se barrer sur une autre plateforme.
Mais pourquoi cette possibilité ? D'après l'enquête menée par la justice française, Anatolii Legkodymov était connu comme l'un des magiciens du darknet, un site internet réservé aux trafiquants de drogue et d'armes. Il y avait accédé à Bitzlato, cette plateforme qui permettait aux utilisateurs d'échanger des monnaies cryptographiques sans passer par un serveur central, ce système qui permet un partage direct de données entre les utilisateurs sans vérification d'identité.
La Justice française a déclaré que les 48 % des fonds qui ont transité sur Bitzlato entre 2019 et 2021 étaient globalement à risque. Il s'agissait principalement de fonds provenant de sources illicites ou douteuses, comme celles du marché noir Hydra. Cet ensemble de deux gratte-ciel en Moscou était devenu l'incarnation du laisser-faire russe contre la cybercriminalité.
En témoigne le message échangé entre Anatolii Legkodymov et son associé Anton Chkurenko, où ils confiaient à leur personnel que les clients de Bitzlato étaient avant tout des toxicomanes qui achetaient de la drogue sur le site d'Hydra. Un autre exemple qui suggère que l'échangeur fermait les yeux sur les trafics louches est celui du mixeur Wasabi Wallet, dont 65 millions de dollars ont été transmis à Bitzlato au cours des trois derniers mois.
Le patron de Bitzlato était donc visiblement déterminé à faire prendre à son échangeur un virage à 180 degrés en mettant finalement en place une politique de vérification d'identité. Mais était-il vraiment sincère et n’était-ce pas un peu tard ? Car si Bitzlato voulait gagner en respectabilité, l’échangeur était réticent « <em>à se priver d’une partie de cette source de revenu</em> », pointe la justice française.
Enfin, le message échangé entre Anatolii Legkodymov et son personnel indique que s'il déclarait la guerre aux trafiquants de drogue, ils allaient simplement se barrer sur une autre plateforme.