FrancoTchat
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La tempête qui menace Shein
Le gouvernement français a pris une décision radicale : suspendre provisoirement la possibilité pour les vendeurs tiers d'écouler leurs produits sur le site de commerce de Shein. Cette mesure est prise en raison des préoccupations liées à certaines mises en ligne effectuées par des vendeurs tiers indépendants, qui ont été signalées à l'attention du gouvernement.
Mais derrière cette décision, il y a une question plus profonde : celle de la responsabilité et de l'action des autorités face aux problèmes posés par les plateformes de commerce électronique. Shein, en tant que site de commerce chinois, est soumis à un régime juridique spécifique qui impose certaines obligations en matière de protection du consommateur et de lutte contre le commerce des enfants.
Cependant, la question de savoir si cette suspension est bien justifiée et si elle satisfait aux conditions légales nécessaires pose des difficultés. Les avocats spécialistes des sujets numériques soulignent que pour éventuellement bloquer Shein, certaines conditions préalables doivent être réunies, notamment la validation par un juge.
Et c'est là que les limites du volontarisme français sur ce dossier sont apparues. La primauté du droit européen sur le droit national, ainsi que la nécessité de mise en œuvre d'un plan de surveillance et de contrôle efficace, font débat. De plus, la taille critique de Shein, qui atteint 25 millions de visites quotidiennes en France, place mécaniquement la Commission européenne au centre du jeu.
Mais malgré tout cela, le gouvernement français a décidé d'ouvrir quatre enquêtes après cette histoire de poupées sexuelles. Le parquet de Paris a reçu des signalements de la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGGCRF). Les plaintes ciblent Shein, mais aussi Temu, Wish et AliExpress.
Une mission d'information sur les contrôles des produits importés en France dans le cadre des politiques de réciprocité a également été lancée par l'Assemblée nationale. Ce sujet est très attendu, car il pourra apporter une réponse plus précise à la question de savoir comment faire face aux problèmes posés par les plateformes de commerce électronique.
En fin de compte, la tempête qui menace Shein est aussi celle de nos propres responsabilités. Nous sommes les consommateurs qui pouvons nous renseigner et nous déclarer contre ces pratiques abhorrantes.
Le gouvernement français a pris une décision radicale : suspendre provisoirement la possibilité pour les vendeurs tiers d'écouler leurs produits sur le site de commerce de Shein. Cette mesure est prise en raison des préoccupations liées à certaines mises en ligne effectuées par des vendeurs tiers indépendants, qui ont été signalées à l'attention du gouvernement.
Mais derrière cette décision, il y a une question plus profonde : celle de la responsabilité et de l'action des autorités face aux problèmes posés par les plateformes de commerce électronique. Shein, en tant que site de commerce chinois, est soumis à un régime juridique spécifique qui impose certaines obligations en matière de protection du consommateur et de lutte contre le commerce des enfants.
Cependant, la question de savoir si cette suspension est bien justifiée et si elle satisfait aux conditions légales nécessaires pose des difficultés. Les avocats spécialistes des sujets numériques soulignent que pour éventuellement bloquer Shein, certaines conditions préalables doivent être réunies, notamment la validation par un juge.
Et c'est là que les limites du volontarisme français sur ce dossier sont apparues. La primauté du droit européen sur le droit national, ainsi que la nécessité de mise en œuvre d'un plan de surveillance et de contrôle efficace, font débat. De plus, la taille critique de Shein, qui atteint 25 millions de visites quotidiennes en France, place mécaniquement la Commission européenne au centre du jeu.
Mais malgré tout cela, le gouvernement français a décidé d'ouvrir quatre enquêtes après cette histoire de poupées sexuelles. Le parquet de Paris a reçu des signalements de la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGGCRF). Les plaintes ciblent Shein, mais aussi Temu, Wish et AliExpress.
Une mission d'information sur les contrôles des produits importés en France dans le cadre des politiques de réciprocité a également été lancée par l'Assemblée nationale. Ce sujet est très attendu, car il pourra apporter une réponse plus précise à la question de savoir comment faire face aux problèmes posés par les plateformes de commerce électronique.
En fin de compte, la tempête qui menace Shein est aussi celle de nos propres responsabilités. Nous sommes les consommateurs qui pouvons nous renseigner et nous déclarer contre ces pratiques abhorrantes.