Des infrastructures électriques sur les autoroutes : une alternative aux stations de recharge ?
Pour éliminer la limite du kilomètre qui se pose à chaque chargement de la batterie, des entrepreneurs sont au travail pour développer le concept de « route électrique ». En France, plusieurs projets testés ces derniers temps pourraient changer l'histoire du transport routier.
L'une de ces solutions consiste à installer des bobines réceptrices sur les véhicules chargés d'un système d'alimentation en chaussée. Au passage du véhicule équipé, ces bobines émettent une impulsion qui est reçue par les plaques réceptrices des autres voitures. L'ensemble de ce dispositif permet à la voiture de se recharger tout au long de son trajet.
« C'est une première mondiale sur une autoroute », annonce Pierre Delaigue, responsable du projet chez Vinci Autoroutes. Les tests ont confirmé que le système fonctionne : « chaque dispositif détecte le véhicule et lui envoie une impulsion pour fournir de l'énergie tout au long du trajet ». C'est la startup israélienne Electreon qui a conçu ce système, capable d'alimenter les camions, avec une puissance transférée de 200 kW.
Avec un tel potentiel, « on gagne un kilomètre d'autonomie par kilomètre parcouru pour un poids lourd et deux à trois kilomètres d'autonomie par kilomètre parcouru pour un véhicule léger », observe Pierre Delaigue.
Deux autres solutions sont en cours de test : la conduction aérienne par caténaire et la conduction par le sol. Les premiers résultats sont prometteurs.
À Saint-Maurice-de-Rémens (Ain), à près de 500 kilomètres de Paris, les tests d'une solution d'alimentation par le sol (APS) sont en cours. Le centre d'essais routier a été mis à disposition des entreprises eRoadMontBlanc, Alstom, l'université Gustave-Eiffel et plusieurs PME.
Le système APS, conçu dans les années 2000 pour le tramway de Bordeaux, utilise des rails moulés dans une résine pour s'intégrer au revêtement de la route sans aspérité. L'objectif est d'obtenir un taux d'autonomie élevé.
Pour éliminer la limite du kilomètre qui se pose à chaque chargement de la batterie, des entrepreneurs sont au travail pour développer le concept de « route électrique ». En France, plusieurs projets testés ces derniers temps pourraient changer l'histoire du transport routier.
L'une de ces solutions consiste à installer des bobines réceptrices sur les véhicules chargés d'un système d'alimentation en chaussée. Au passage du véhicule équipé, ces bobines émettent une impulsion qui est reçue par les plaques réceptrices des autres voitures. L'ensemble de ce dispositif permet à la voiture de se recharger tout au long de son trajet.
« C'est une première mondiale sur une autoroute », annonce Pierre Delaigue, responsable du projet chez Vinci Autoroutes. Les tests ont confirmé que le système fonctionne : « chaque dispositif détecte le véhicule et lui envoie une impulsion pour fournir de l'énergie tout au long du trajet ». C'est la startup israélienne Electreon qui a conçu ce système, capable d'alimenter les camions, avec une puissance transférée de 200 kW.
Avec un tel potentiel, « on gagne un kilomètre d'autonomie par kilomètre parcouru pour un poids lourd et deux à trois kilomètres d'autonomie par kilomètre parcouru pour un véhicule léger », observe Pierre Delaigue.
Deux autres solutions sont en cours de test : la conduction aérienne par caténaire et la conduction par le sol. Les premiers résultats sont prometteurs.
À Saint-Maurice-de-Rémens (Ain), à près de 500 kilomètres de Paris, les tests d'une solution d'alimentation par le sol (APS) sont en cours. Le centre d'essais routier a été mis à disposition des entreprises eRoadMontBlanc, Alstom, l'université Gustave-Eiffel et plusieurs PME.
Le système APS, conçu dans les années 2000 pour le tramway de Bordeaux, utilise des rails moulés dans une résine pour s'intégrer au revêtement de la route sans aspérité. L'objectif est d'obtenir un taux d'autonomie élevé.