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La réforme des retraites, point de mire de tensions politiques, a connu un tournant avec l'approbation par le Parlement d'une suspension jusqu'en 2028. Cette décision, qui devrait permettre aux personnes nées en 1964 de bénéficier de la retraite à 62 ans et 9 mois contre 63 ans, a été votée par 255 députés sur 255 voix - 146 contre.
Mais cette suspension ne concerne pas nécessairement toutes les catégories. Un amendement du gouvernement a été adopté pour intégrer les carrières longues et les catégories actives et super-actives de la fonction publique, tels que les policiers, les sapeurs-pompiers professionnels ou les infirmières. Cela devrait concerner 3,5 millions de personnes.
De plus, un amendement a été adopté pour améliorer la retraite des femmes fonctionnaires et mettre fin à une inégalité avec celles du privé. Une question de principe, car ces avancées sont considérées comme importantes par les partis politiques.
Sur le plan politique, cette suspension permet de dégager l'horizon pour le Premier ministre Sébastien Lecornu, qui avait engagé à l'inscrire au débat budgétaire. Le Parti socialiste, qui avait fait de cette concession une condition incontournable de sa survie à Matignon, a soutenu la suspension. Les insoumis, quant à eux, ont voté contre, considérant que cela constitue un "décalage" de la réforme des retraites.
Les communistes et les députés du groupe Horizons (Edouard Philippe) ont également voté contre. Le PS a tenu sa ligne, en saluant cette suspension comme une "victoire d'étape importante". La droite a voté contre, déplorant ce qu'elle appelle un "mensonge" sur les finances publiques.
Le groupe macroniste a choisi l'abstention. Gabriel Attal a regretté que cette décision ne soit pas favorable au budget de la France, mais a profité de l'occasion pour défendre ses propositions en matière de retraites.
Mais cette suspension ne concerne pas nécessairement toutes les catégories. Un amendement du gouvernement a été adopté pour intégrer les carrières longues et les catégories actives et super-actives de la fonction publique, tels que les policiers, les sapeurs-pompiers professionnels ou les infirmières. Cela devrait concerner 3,5 millions de personnes.
De plus, un amendement a été adopté pour améliorer la retraite des femmes fonctionnaires et mettre fin à une inégalité avec celles du privé. Une question de principe, car ces avancées sont considérées comme importantes par les partis politiques.
Sur le plan politique, cette suspension permet de dégager l'horizon pour le Premier ministre Sébastien Lecornu, qui avait engagé à l'inscrire au débat budgétaire. Le Parti socialiste, qui avait fait de cette concession une condition incontournable de sa survie à Matignon, a soutenu la suspension. Les insoumis, quant à eux, ont voté contre, considérant que cela constitue un "décalage" de la réforme des retraites.
Les communistes et les députés du groupe Horizons (Edouard Philippe) ont également voté contre. Le PS a tenu sa ligne, en saluant cette suspension comme une "victoire d'étape importante". La droite a voté contre, déplorant ce qu'elle appelle un "mensonge" sur les finances publiques.
Le groupe macroniste a choisi l'abstention. Gabriel Attal a regretté que cette décision ne soit pas favorable au budget de la France, mais a profité de l'occasion pour défendre ses propositions en matière de retraites.