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Le gouvernement français a présenté dans son budget 2026 une nouvelle taxe sur les holdings patrimoniales, qui devrait empêcher ces structures de contourner l'impôt sur le revenu en accumulant des revenus non distribués. Cette mesure est conçue pour limiter la croissance des plus grandes fortunes et réduire leurs pouvoirs d'influence.
La taxe sera appliquée aux holdings qui détiennent des actifs d'une valeur d'au moins 5 millions d'euros, soit environ 20 000 structures détenues par des familles fortunées. Cependant, cette mesure pâtit d'une grande limite de taille : les biens matériels utilisés dans l'activité de l'entreprise, ainsi que créances et droits liés à l'exploitation, seront exclus de l'assiette sur laquelle est calculée la taxe. Cela réduit son rendement à environ 10 %, ce qui est beaucoup moins que les 90 % espérés.
Cette mesure est inspirée par des taxes voisines en place dans plusieurs pays, comme les États-Unis et l'Irlande. En Irlande, une taxe s'applique effectivement aux revenus passifs détenus dans les holdings patrimoniales, imposés à 25 %. Les revenus commerciaux ne sont imposés qu'à 12,5 %. Le système irlandais permet aux holdings de gérer et transmettre facilement leur patrimoine, mais les revenus passifs restent lourdement imposés.
Aux États-Unis, une taxe sur les Personal Holding Company (PHC) a également été mise en place. Les PHC sont des sociétés dont plus de 50 % du capital est détenu directement ou indirectement par cinq personnes physiques ou moins, et dont au moins 60 % des revenus proviennent de sources passives comme les dividendes, intérêts, loyers ou redevances. Elles sont soumises à une taxe supplémentaire de 20 % sur les revenus passifs non distribués, en plus de l'impôt sur les sociétés classiques.
La taxe française propose un taux d'imposition bien plus faible que son homologue américaine, mais s'applique a priori à l'entièreté de l'assiette patrimoniale. Cela la rend plus lourde pour les grandes fortunes, car elle inclut les revenus passifs et non seulement ceux-ci. Pour éviter que des holdings patrimoniales soient délocalisées à l'étranger pour se soustraire à la taxe, le gouvernement français propose d'imposer les actifs patrimoniaux des holdings ayant leur siège à l'étranger.
La taxe sera appliquée aux holdings qui détiennent des actifs d'une valeur d'au moins 5 millions d'euros, soit environ 20 000 structures détenues par des familles fortunées. Cependant, cette mesure pâtit d'une grande limite de taille : les biens matériels utilisés dans l'activité de l'entreprise, ainsi que créances et droits liés à l'exploitation, seront exclus de l'assiette sur laquelle est calculée la taxe. Cela réduit son rendement à environ 10 %, ce qui est beaucoup moins que les 90 % espérés.
Cette mesure est inspirée par des taxes voisines en place dans plusieurs pays, comme les États-Unis et l'Irlande. En Irlande, une taxe s'applique effectivement aux revenus passifs détenus dans les holdings patrimoniales, imposés à 25 %. Les revenus commerciaux ne sont imposés qu'à 12,5 %. Le système irlandais permet aux holdings de gérer et transmettre facilement leur patrimoine, mais les revenus passifs restent lourdement imposés.
Aux États-Unis, une taxe sur les Personal Holding Company (PHC) a également été mise en place. Les PHC sont des sociétés dont plus de 50 % du capital est détenu directement ou indirectement par cinq personnes physiques ou moins, et dont au moins 60 % des revenus proviennent de sources passives comme les dividendes, intérêts, loyers ou redevances. Elles sont soumises à une taxe supplémentaire de 20 % sur les revenus passifs non distribués, en plus de l'impôt sur les sociétés classiques.
La taxe française propose un taux d'imposition bien plus faible que son homologue américaine, mais s'applique a priori à l'entièreté de l'assiette patrimoniale. Cela la rend plus lourde pour les grandes fortunes, car elle inclut les revenus passifs et non seulement ceux-ci. Pour éviter que des holdings patrimoniales soient délocalisées à l'étranger pour se soustraire à la taxe, le gouvernement français propose d'imposer les actifs patrimoniaux des holdings ayant leur siège à l'étranger.