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Des satellites à usage commercial laissent échapper des données sans chiffrement, ouvrant un large champ d'opportunités aux hackers.
Une étude menée par les universités de Californie et du Maryland a révélé que près de la moitié des satellites utilisés pour des communications dans le monde transmettent des données non chiffrées. Cela signifie que ces signaux peuvent être interceptés par n'importe qui avec un matériel approprié, ce qui constitue un risque majeur pour la confidentialité des informations.
Le coût du chiffrement est souvent considéré comme un frein à l'adoption de cette technologie. Cependant, les chercheurs soulignent que certains utilisateurs peuvent volontairement renoncer au chiffrement, d'autres peuvent ignorer que ces liaisons sont non chiffrées ou sous-estimer le risque et la facilité des attaques par écoute clandestine.
L'équipe d'investigation a déployé un système de réception satellite standard à 800 dollars pour mener cette enquête couvrant 15 % des communications satellitaires mondiales. Les chercheurs ont pu intercepter des appels, des SMS, du trafic Internet et même des données sensibles telles que les informations militaires non chiffrées.
En analysant ces données, l'équipe a pu obtenir des noms de navire américains et leurs communications, ainsi que des échanges avec des centres de commandement mexicains. Dans certains cas, ils ont constaté la transmission de renseignements non protégés sur le trafic de stupéfiants au Mexique, émanant des forces de l'ordre du pays.
Le phénomène est plus grave que ce que pourrait le suggérer une simple interception. En effet, ces satellites sont capables de recevoir des signaux qui peuvent être interceptés par 40 % de la surface terrestre, ce qui représente un risque majeur pour les communications sensibles.
Les entreprises telles que T-Mobile ont déjà réagi à cette situation en annonçant avoir chiffré leurs transmissions. Cependant, il reste à savoir si d'autres opérateurs de téléphonie mobile dans le monde protègent correctement leurs données.
Il est temps pour les utilisateurs de se rendre compte que leur confidentialité est en jeu et de prendre des mesures pour protéger leurs informations.
Une étude menée par les universités de Californie et du Maryland a révélé que près de la moitié des satellites utilisés pour des communications dans le monde transmettent des données non chiffrées. Cela signifie que ces signaux peuvent être interceptés par n'importe qui avec un matériel approprié, ce qui constitue un risque majeur pour la confidentialité des informations.
Le coût du chiffrement est souvent considéré comme un frein à l'adoption de cette technologie. Cependant, les chercheurs soulignent que certains utilisateurs peuvent volontairement renoncer au chiffrement, d'autres peuvent ignorer que ces liaisons sont non chiffrées ou sous-estimer le risque et la facilité des attaques par écoute clandestine.
L'équipe d'investigation a déployé un système de réception satellite standard à 800 dollars pour mener cette enquête couvrant 15 % des communications satellitaires mondiales. Les chercheurs ont pu intercepter des appels, des SMS, du trafic Internet et même des données sensibles telles que les informations militaires non chiffrées.
En analysant ces données, l'équipe a pu obtenir des noms de navire américains et leurs communications, ainsi que des échanges avec des centres de commandement mexicains. Dans certains cas, ils ont constaté la transmission de renseignements non protégés sur le trafic de stupéfiants au Mexique, émanant des forces de l'ordre du pays.
Le phénomène est plus grave que ce que pourrait le suggérer une simple interception. En effet, ces satellites sont capables de recevoir des signaux qui peuvent être interceptés par 40 % de la surface terrestre, ce qui représente un risque majeur pour les communications sensibles.
Les entreprises telles que T-Mobile ont déjà réagi à cette situation en annonçant avoir chiffré leurs transmissions. Cependant, il reste à savoir si d'autres opérateurs de téléphonie mobile dans le monde protègent correctement leurs données.
Il est temps pour les utilisateurs de se rendre compte que leur confidentialité est en jeu et de prendre des mesures pour protéger leurs informations.