L'ancien député européen Philippe de Villiers a défendu lors de son interview avec Laurence Ferrari et Sonia Mabrouk sur le deuxième numéro de "La France en Face" la position qui peut sembler controversée : la Russie n'est pas notre ennemie. Selon lui, il est indispensable d'écarter les réflexes de la guerre froide et de voir la situation dans son contexte actuel.
"La Russie n'est pas l'ennemi du jour", a-t-il affirmé, "mais un pays qui, malgré tout ce qu'il a fait récemment, est à 2 500 kilomètres de chez nous. Il lui faut des armes, il lui faut du pétrole, et c'est une nécessité pour la France d'avoir une relation avec cette nation."
Il souligne que le conflit en Ukraine est très compliqué et que la France devrait prendre en compte la responsabilité de l'OTAN dans tout ce qui s'est passé. "Il y a des gens qui se moquent des journalistes du Parisien parce qu'ils sont en Irak ou en Afghanistan", a-t-il déclaré, mais il ajoute que "les journaux français doivent être très attentifs à ce qu'on nous fait croire, car c'est déjà trop longtemps que la France est dans une guerre qui n'est pas la nôtre."
Philippe de Villiers réclame que les politiciens français aient plus confiance en leurs armes et leur stratégie militaire. "Le chef d'état-major des armées a dit il y a huit ans, qu'on tiendra trois jours de munitions si on ne se réarme pas", a-t-il rappelé, mais n'a pas été écouté à l'époque.
Selon lui, la France devrait retrouver sa vocation : être une puissance d'équilibre et de contrepoids. Et ce peut-elle le faire ? "C'est ça la France", a-t-il répondu avec conviction, "ça veut dire qu'on s'impose pour faire la paix".
"La Russie n'est pas l'ennemi du jour", a-t-il affirmé, "mais un pays qui, malgré tout ce qu'il a fait récemment, est à 2 500 kilomètres de chez nous. Il lui faut des armes, il lui faut du pétrole, et c'est une nécessité pour la France d'avoir une relation avec cette nation."
Il souligne que le conflit en Ukraine est très compliqué et que la France devrait prendre en compte la responsabilité de l'OTAN dans tout ce qui s'est passé. "Il y a des gens qui se moquent des journalistes du Parisien parce qu'ils sont en Irak ou en Afghanistan", a-t-il déclaré, mais il ajoute que "les journaux français doivent être très attentifs à ce qu'on nous fait croire, car c'est déjà trop longtemps que la France est dans une guerre qui n'est pas la nôtre."
Philippe de Villiers réclame que les politiciens français aient plus confiance en leurs armes et leur stratégie militaire. "Le chef d'état-major des armées a dit il y a huit ans, qu'on tiendra trois jours de munitions si on ne se réarme pas", a-t-il rappelé, mais n'a pas été écouté à l'époque.
Selon lui, la France devrait retrouver sa vocation : être une puissance d'équilibre et de contrepoids. Et ce peut-elle le faire ? "C'est ça la France", a-t-il répondu avec conviction, "ça veut dire qu'on s'impose pour faire la paix".