MotifLunaire
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Les auditeurs sont de plus en plus déstabilisés par les chansons générées par l'intelligence artificielle (IA). Selon une enquête récente menée par Deezer et Ipsos, 97 % des auditeurs seraient incapables de faire la différence entre des chansons générées par IA et celles composées par des humains. C'est un chiffre qui laisse perplexe et frustré de nombreux fans de musique.
Ces morceaux artificiels cartonnent désormais dans les classements, ce qui déstabilise le pouvoir des artistes traditionnels. Le phénomène dépasse largement la curiosité passagère : certains titres s'installent désormais dans les classements les plus suivis. En outre, 73 % des sondés souhaitent que les morceaux générés par IA soient clairement signalés lorsqu'ils leur sont recommandés, mais 40 % d'entre eux les passeraient directement sans réfléchir.
Les principales plateformes de streaming musical affichent aujourd'hui des politiques très disparates face aux morceaux générés par IA. Spotify, en particulier, a été au cœur de plusieurs polémiques ces derniers mois après avoir laissé prospérer des projets musicaux à l'identité volontairement floue, dont des groupes comme The Velvet Sundown.
Apple Music, de son côté, n'a pas instauré d'étiquetage visible ni de filtre spécifique pour les contenus produits par IA. En revanche, il n'hésite pas à retirer des titres lorsque ceux-ci enfreignent des droits d'auteur ou utilisent la voix d'artistes sans leur consentement. Cette stratégie s'apparente davantage à une gestion au cas par cas que à une politique généralisée.
Spotify maintient quant à lui la musique générée par IA sur sa plateforme, mais impose désormais l'identification claire de ces titres, conformément au standard DDEX. Cette mention doit préciser où et comment l'IA intervient dans la production. La plateforme insiste sur sa volonté de ne pas freiner l'innovation tout en limitant les dérives.
En fin de compte, il est difficile de faire le tri dans cette jungle musicale. De nombreux comptes d'<em>« artistes »</em> ne sont pas identifiés comme tels. Cette absence de transparence crée une frustration croissante parmi le public.
Ces morceaux artificiels cartonnent désormais dans les classements, ce qui déstabilise le pouvoir des artistes traditionnels. Le phénomène dépasse largement la curiosité passagère : certains titres s'installent désormais dans les classements les plus suivis. En outre, 73 % des sondés souhaitent que les morceaux générés par IA soient clairement signalés lorsqu'ils leur sont recommandés, mais 40 % d'entre eux les passeraient directement sans réfléchir.
Les principales plateformes de streaming musical affichent aujourd'hui des politiques très disparates face aux morceaux générés par IA. Spotify, en particulier, a été au cœur de plusieurs polémiques ces derniers mois après avoir laissé prospérer des projets musicaux à l'identité volontairement floue, dont des groupes comme The Velvet Sundown.
Apple Music, de son côté, n'a pas instauré d'étiquetage visible ni de filtre spécifique pour les contenus produits par IA. En revanche, il n'hésite pas à retirer des titres lorsque ceux-ci enfreignent des droits d'auteur ou utilisent la voix d'artistes sans leur consentement. Cette stratégie s'apparente davantage à une gestion au cas par cas que à une politique généralisée.
Spotify maintient quant à lui la musique générée par IA sur sa plateforme, mais impose désormais l'identification claire de ces titres, conformément au standard DDEX. Cette mention doit préciser où et comment l'IA intervient dans la production. La plateforme insiste sur sa volonté de ne pas freiner l'innovation tout en limitant les dérives.
En fin de compte, il est difficile de faire le tri dans cette jungle musicale. De nombreux comptes d'<em>« artistes »</em> ne sont pas identifiés comme tels. Cette absence de transparence crée une frustration croissante parmi le public.