"La rédemption de Noémie Merlant : de la peur à l'indépendance"
Dans un monde où la féminité est souvent associée à une certaine notion de pudeur et d'équilibre, Noémie Merlant a choisi de remettre en question ces conventions. L'actrice, qui a connu une période difficile de "burn-out sexuel" avant sa renaissance, a décidé de prendre le contrôle de son corps et de sa parole.
Depuis ses débuts sur les planchers du cinéma, Noémie Merlant s'est imposée avec des rôles précis et complexes. Elle a choisi de jouer des personnages qui l'ont laissée "même plus perdue que le jour d'avant", comme dans son dernier film "Les Âmes sœurs" d'André Téchiné, où elle incarne une jeune femme blessée et amnésique. Mais ce n'est qu'à partir de 2019, avec le film "Portrait de la jeune fille en feu" de Céline Sciamma, que Noémie Merlant a pu réellement se libérer.
Dans cette dernière œuvre, elle incarne Marianne, une peintre amoureuse d'une autre femme, dans une relation sensuelle et intellectuelle qui a marqué toute une génération. Pour cela, elle a choisi de s'engager pleinement dans le rôle, en laissant éclater sa personnalité. Mais derrière cette liberté affichée, Noémie Merlant a connu une période d'épuisement intime, après avoir été victime d'une agression sexuelle.
Jusqu'au jour où cette quête d'approbation l'a vidée de toute envie, elle assure. Mais aujourd'hui, sa libido passe par la création. Peindre, écrire, jouer : autant de façons de retrouver le plaisir d'exister sans se soumettre au regard d'autrui.
C'est ainsi qu'elle a réagi à l'écriture du journaliste Julien Lamboray dans Le Monde, après avoir parlé de ses expériences sexuelles. La réponse était nécessaire, car elle voulait "bousculer ce qu'on considère être la norme". Mais derrière cette déclaration, il y a une profondeur d'émotion qui la caractérise.
La renaissance de Noémie Merlant est également liée à ses amitiés solides. Elle se souvient : "On vivait ensemble, très libres... C'était juste après #MeToo, on avait des discussions très fortes". De cette expérience est né son second film, "Les Femmes au balcon", qu'elle a présenté à Cannes en 2023.
Depuis sa renaissance, elle peut compter sur des amitiés solides. En couple, elle assume : "Je suis très entourée de femmes. Elles sont mon socle, mon oxygène". Et elle ne fait pas de hiérarchie entre l'amour romantique et l'amitié féminine. Longtemps, on m'a fait croire qu'être en couple signifiait s'éloigner de ses copines. Moi, je ne choisis pas. J'ai besoin des deux conclut-elle.
Noémie Merlant a décidé de prendre le contrôle de son corps et de sa parole. Elle a choisi de remettre en question les conventions de la féminité pour créer une nouvelle norme. Et elle y parvient avec succès, car dans "Les Âmes sœurs", on peut voir la même femme qui incarne Marianne, une peintre libre et indépendante, mais cette fois-ci dans un contexte plus complexe, où la douceur de l'amour cohabite avec la cruauté du réel.
Dans un monde où la féminité est souvent associée à une certaine notion de pudeur et d'équilibre, Noémie Merlant a choisi de remettre en question ces conventions. L'actrice, qui a connu une période difficile de "burn-out sexuel" avant sa renaissance, a décidé de prendre le contrôle de son corps et de sa parole.
Depuis ses débuts sur les planchers du cinéma, Noémie Merlant s'est imposée avec des rôles précis et complexes. Elle a choisi de jouer des personnages qui l'ont laissée "même plus perdue que le jour d'avant", comme dans son dernier film "Les Âmes sœurs" d'André Téchiné, où elle incarne une jeune femme blessée et amnésique. Mais ce n'est qu'à partir de 2019, avec le film "Portrait de la jeune fille en feu" de Céline Sciamma, que Noémie Merlant a pu réellement se libérer.
Dans cette dernière œuvre, elle incarne Marianne, une peintre amoureuse d'une autre femme, dans une relation sensuelle et intellectuelle qui a marqué toute une génération. Pour cela, elle a choisi de s'engager pleinement dans le rôle, en laissant éclater sa personnalité. Mais derrière cette liberté affichée, Noémie Merlant a connu une période d'épuisement intime, après avoir été victime d'une agression sexuelle.
Jusqu'au jour où cette quête d'approbation l'a vidée de toute envie, elle assure. Mais aujourd'hui, sa libido passe par la création. Peindre, écrire, jouer : autant de façons de retrouver le plaisir d'exister sans se soumettre au regard d'autrui.
C'est ainsi qu'elle a réagi à l'écriture du journaliste Julien Lamboray dans Le Monde, après avoir parlé de ses expériences sexuelles. La réponse était nécessaire, car elle voulait "bousculer ce qu'on considère être la norme". Mais derrière cette déclaration, il y a une profondeur d'émotion qui la caractérise.
La renaissance de Noémie Merlant est également liée à ses amitiés solides. Elle se souvient : "On vivait ensemble, très libres... C'était juste après #MeToo, on avait des discussions très fortes". De cette expérience est né son second film, "Les Femmes au balcon", qu'elle a présenté à Cannes en 2023.
Depuis sa renaissance, elle peut compter sur des amitiés solides. En couple, elle assume : "Je suis très entourée de femmes. Elles sont mon socle, mon oxygène". Et elle ne fait pas de hiérarchie entre l'amour romantique et l'amitié féminine. Longtemps, on m'a fait croire qu'être en couple signifiait s'éloigner de ses copines. Moi, je ne choisis pas. J'ai besoin des deux conclut-elle.
Noémie Merlant a décidé de prendre le contrôle de son corps et de sa parole. Elle a choisi de remettre en question les conventions de la féminité pour créer une nouvelle norme. Et elle y parvient avec succès, car dans "Les Âmes sœurs", on peut voir la même femme qui incarne Marianne, une peintre libre et indépendante, mais cette fois-ci dans un contexte plus complexe, où la douceur de l'amour cohabite avec la cruauté du réel.