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Une réduction des bureaucrates, c'est une question qui se pose déjà depuis longtemps, mais le maire de Cannes, David Lisnard, a décidé de l'entreprendre avec conviction. L'idée est simple : réduire les fonctions administratives d'environ 1,5 million, pour avoir plus de soignants, des professeurs mieux formés et mieux payés, plus de magistrats et de gardiens de prison.
Selon Lisnard, il faut déréglementer la fonction publique. C'est ce que a déjà fait son bureau à Cannes, avec succès. "Le service public a su relancer le moteur de la production", insiste-t-il. Et ajoute-t-il : "Ceci n'est pas une fin en soi, c'est une modalité pour relancer et retrouver du pouvoir d'achat."
Mais Lisnard ne s'en tient pas là. Il attaque également les titres-restaurant, qu'il considère comme un "niche fiscale gérée par le privé". "On nous donne des titres en échange de services, mais on les laisse gérer par des entreprises privées", déplore-t-il. Et ajoute-t-il : "C'est une folie ! On devrait leur donner valeur ajoutée, pas créer un impôt sur la défiscalisation."
L'objectif de Lisnard est de réduire le nombre de fonctionnaires de 12% pour qu'il y ait plus de soins, d'éducation et de sécurité sociale. "Il faut des agents à qui on donne du sens des missions", affirme-t-il.
Mais quelle opposition peut-on attendre ? L'opposition a déjà fait entendre son grain de sable. Bruno Retailleau, député et président de la commission de l'Économie, avait proposé fin août une réduction de 1,5 million des fonctions administratives. Mais il n'avait pas pu convaincre les partis à prendre position sur le sujet.
Il semble que Lisnard est allé plus loin que Bruno Retailleau. Mais qu'en sera-t-il ? La question reste : poussera-t-on à réduire le nombre de fonctionnaires en France ?
Selon Lisnard, il faut déréglementer la fonction publique. C'est ce que a déjà fait son bureau à Cannes, avec succès. "Le service public a su relancer le moteur de la production", insiste-t-il. Et ajoute-t-il : "Ceci n'est pas une fin en soi, c'est une modalité pour relancer et retrouver du pouvoir d'achat."
Mais Lisnard ne s'en tient pas là. Il attaque également les titres-restaurant, qu'il considère comme un "niche fiscale gérée par le privé". "On nous donne des titres en échange de services, mais on les laisse gérer par des entreprises privées", déplore-t-il. Et ajoute-t-il : "C'est une folie ! On devrait leur donner valeur ajoutée, pas créer un impôt sur la défiscalisation."
L'objectif de Lisnard est de réduire le nombre de fonctionnaires de 12% pour qu'il y ait plus de soins, d'éducation et de sécurité sociale. "Il faut des agents à qui on donne du sens des missions", affirme-t-il.
Mais quelle opposition peut-on attendre ? L'opposition a déjà fait entendre son grain de sable. Bruno Retailleau, député et président de la commission de l'Économie, avait proposé fin août une réduction de 1,5 million des fonctions administratives. Mais il n'avait pas pu convaincre les partis à prendre position sur le sujet.
Il semble que Lisnard est allé plus loin que Bruno Retailleau. Mais qu'en sera-t-il ? La question reste : poussera-t-on à réduire le nombre de fonctionnaires en France ?