Michel Galabru, un comédien de la gloire qui a soufflé ses 103 bougies au bout d'une carrière de plus de cinquante ans. L'acteur, disparu en 2016 à l'âge de 93 ans, reste l'un des visages les plus aimés du cinéma français, avec une filmographie impressionnante qui a marqué des générations.
Mais derrière cette carrière d'étoile, un secret est caché. Michel Galabru n'a jamais cessé de travailler jusqu'à sa mort, non pas par passion, mais par nécessité. Il confiait à l'entretien du Figaro avoir perçu une retraite de 2 500 euros par mois, somme correcte, mais bien modeste au regard des plus de 200 films et 80 pièces de théâtre joués au cours de sa vie.
Son rapport à l'argent était toujours pragmatique. Il disait sans détours : "J'ai toujours des frais, mes petits-enfants notamment. J'ai tout payé pour mes gamins, leurs études, leurs mariages..." Mais les charges et les impôts ne lui ont laissé aucun répit. Pour son premier film de la saga des Gendarmes, il avait 6 000 francs, mais pour les derniers, le fisc l'avait pris 75 %.
L'acteur n'a jamais caché avoir accepté de nombreux rôles de second plan, voire de "navets". Il disait sans détours : "Je les ai faits parce que j'avais besoin de travailler. Je tourne dans ce qu'on me donne. Donnez-moi quelque chose de mieux, je le ferai !" Mais derrière son sourire, la blessure de Michel Galabru restait en place.
En 2015, il venait de perdre sa femme et son frère, deux drames successifs qu'il confiait ne pas parvenir à surmonter. "Dans la journée, ça va, parce qu'il y a de l'animation, mais la nuit, quand on est tout seul, on a des moments terribles", disait-il sur RTL.
Et puis, il y avait les César. Michel Galabru, invité dans On n'est pas couché en 2013, racontait cette scène devenue culte qui résume à lui seul sa carrière. Il n'avait aucune chance, mais finalement, il remporta le prix du meilleur acteur pour Le Juge et l'Assassin.
Mais ce moment était aussi un geste fort, une preuve de son caractère. "Je ne savais même pas qui il fallait remercier !" conclut-il avec autodérision. C'est ainsi que Michel Galabru, l'acteur de la gloire, a soufflé ses 103 bougies, après plus de cinquante ans de carrière.
Mais derrière cette carrière d'étoile, un secret est caché. Michel Galabru n'a jamais cessé de travailler jusqu'à sa mort, non pas par passion, mais par nécessité. Il confiait à l'entretien du Figaro avoir perçu une retraite de 2 500 euros par mois, somme correcte, mais bien modeste au regard des plus de 200 films et 80 pièces de théâtre joués au cours de sa vie.
Son rapport à l'argent était toujours pragmatique. Il disait sans détours : "J'ai toujours des frais, mes petits-enfants notamment. J'ai tout payé pour mes gamins, leurs études, leurs mariages..." Mais les charges et les impôts ne lui ont laissé aucun répit. Pour son premier film de la saga des Gendarmes, il avait 6 000 francs, mais pour les derniers, le fisc l'avait pris 75 %.
L'acteur n'a jamais caché avoir accepté de nombreux rôles de second plan, voire de "navets". Il disait sans détours : "Je les ai faits parce que j'avais besoin de travailler. Je tourne dans ce qu'on me donne. Donnez-moi quelque chose de mieux, je le ferai !" Mais derrière son sourire, la blessure de Michel Galabru restait en place.
En 2015, il venait de perdre sa femme et son frère, deux drames successifs qu'il confiait ne pas parvenir à surmonter. "Dans la journée, ça va, parce qu'il y a de l'animation, mais la nuit, quand on est tout seul, on a des moments terribles", disait-il sur RTL.
Et puis, il y avait les César. Michel Galabru, invité dans On n'est pas couché en 2013, racontait cette scène devenue culte qui résume à lui seul sa carrière. Il n'avait aucune chance, mais finalement, il remporta le prix du meilleur acteur pour Le Juge et l'Assassin.
Mais ce moment était aussi un geste fort, une preuve de son caractère. "Je ne savais même pas qui il fallait remercier !" conclut-il avec autodérision. C'est ainsi que Michel Galabru, l'acteur de la gloire, a soufflé ses 103 bougies, après plus de cinquante ans de carrière.