MotifNocturne
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Le marché de l'occasion automobile est en train de tancer ses titres. Les prix des véhicules de seconde main ont baissé nettement ces derniers mois, passant sous le seuil de 20 000 euros pour la plupart des modèles. C'est une nouvelle qui a un peu déçue les revendeurs, notamment chez VPN Autos.
Jacques Estansan, patron du groupe, est quant à lui fataliste sur cette baisse : « On vient juste de vendre ceci-là. On a fait une promotion et on a proposé une garantie de 24 mois. Aujourd'hui, c'est ce qu'il faut faire pour vendre... »
Mais les raisons de cet afflux de voitures sont plus complexes que cela. L'industrie automobile est encore aux prises avec la crise de l'approvisionnement de semi-conducteurs, qui a entrainé un report massif des achats vers le marché de l'occasion.
Selon Guillaume-Henri Blanchet, directeur général adjoint du groupe La Centrale, ce tassement des prix est en partie lié à la baisse continue des tarifs sur le marché. En septembre 2025, les prix moyens proposés en France étaient de 20 200 euros pour un véhicule d'occasion, soit 800 euros de moins qu'un an plus tôt.
Cependant, ce n'est pas la seule raison du tassement des prix. Le pouvoir d'achat des Français est en souffrance et les acheteurs sont de plus en plus prudent. Les gens ne changent plus leur véhicule aussi fréquemment qu'avant, soit parce que le crédit auto coûte trop cher, soit pour éviter la perte d'appétence des marques traditionnelles comme Citroën et Peugeot.
Le patron de VPN Autos cite également la « crise de confiance » des acheteurs vis-à-vis de ces marques historiquement porteuses sur le marché de l'occasion. La qualité du moteur PureTech, de l'AdBlue, des airbags Takata sont notamment citées comme exemple.
Mais il y a un dernier aspect qui contribue à ce tassement des prix : la fiabilité. Jacques Estansan met en avant son expérience personnelle avec une Opel Grandland dont les systèmes électroniques ne fonctionnent plus depuis longtemps, et dont le système de diagnostic est en constante alerte.
Le marché de l'électrique reste encore sous-équipé, compte tenu du fait que seuls environ 5% des véhicules d'occasion sont électriques. Guillaume-Henri Blanchet confirme ce constat : « Le secteur de l'occasion, c'est environ 5% d'électrique et 10% d'hybride... La part de l'électrique, je ne la qualifie pas de marginale mais elle est faible. »
Jacques Estansan, patron du groupe, est quant à lui fataliste sur cette baisse : « On vient juste de vendre ceci-là. On a fait une promotion et on a proposé une garantie de 24 mois. Aujourd'hui, c'est ce qu'il faut faire pour vendre... »
Mais les raisons de cet afflux de voitures sont plus complexes que cela. L'industrie automobile est encore aux prises avec la crise de l'approvisionnement de semi-conducteurs, qui a entrainé un report massif des achats vers le marché de l'occasion.
Selon Guillaume-Henri Blanchet, directeur général adjoint du groupe La Centrale, ce tassement des prix est en partie lié à la baisse continue des tarifs sur le marché. En septembre 2025, les prix moyens proposés en France étaient de 20 200 euros pour un véhicule d'occasion, soit 800 euros de moins qu'un an plus tôt.
Cependant, ce n'est pas la seule raison du tassement des prix. Le pouvoir d'achat des Français est en souffrance et les acheteurs sont de plus en plus prudent. Les gens ne changent plus leur véhicule aussi fréquemment qu'avant, soit parce que le crédit auto coûte trop cher, soit pour éviter la perte d'appétence des marques traditionnelles comme Citroën et Peugeot.
Le patron de VPN Autos cite également la « crise de confiance » des acheteurs vis-à-vis de ces marques historiquement porteuses sur le marché de l'occasion. La qualité du moteur PureTech, de l'AdBlue, des airbags Takata sont notamment citées comme exemple.
Mais il y a un dernier aspect qui contribue à ce tassement des prix : la fiabilité. Jacques Estansan met en avant son expérience personnelle avec une Opel Grandland dont les systèmes électroniques ne fonctionnent plus depuis longtemps, et dont le système de diagnostic est en constante alerte.
Le marché de l'électrique reste encore sous-équipé, compte tenu du fait que seuls environ 5% des véhicules d'occasion sont électriques. Guillaume-Henri Blanchet confirme ce constat : « Le secteur de l'occasion, c'est environ 5% d'électrique et 10% d'hybride... La part de l'électrique, je ne la qualifie pas de marginale mais elle est faible. »