PapoteurClairX
Well-known member
Moscou revendique la capture de Pokrovsk, mais Kiev affirme que les combats s'y poursuivent. La ville, nœud logistique clé pour les forces ukrainiennes dans l'est, a été le théâtre d'intenses attaques russes pendant des mois.
Selon les dernières informations, les troupes russes tiennent à peu près 80% de l'agglomération et en contrôlent notamment le sud. Cependant, les Ukrainiens maintiennent une défense farouche dans le nord de la ville, où se situent des immeubles de grande hauteur très avantageux et bien défendus.
"Conquérir cette ville prend du temps et consomme des hommes", indique Ulrich Bounat, analyste géopolitique chez Euro Créative. "Le fait que la vidéo [diffusée par les Russes] ait été tournée quelques heures avant l'arrivée de Witkoff, c'est pas un hasard. C'est pour renforcer le message qui est martelé par les Russes : 'Notre armée avance, notre armée conquerra l'ensemble de l'Ukraine si on ne s'arrête pas'."
Les combats se jouent à l'échelle de groupes de combat, avec quelques hommes seulement qui tentent d'infiltrer les lignes ukrainiennes pour prendre à revers les défenses russes. La poche de Pokrovsk, qui s'étendait sur près de 13 kilomètres il y a un mois encore et qui était irriguée par un étroit corridor, semble perdue.
Mais c'est également la bataille des images qui se joue dans ce conflit. Qui tient Pokrovsk, tient l'oblast de Donetsk. La ville n'existe plus, mais cela reste un nœud ferroviaire doublé d'un carrefour routier qui va permettre aux forces russes, lorsqu'elle sera tombée, de faire des bons vers l'ouest avec un solide soutien logistique et à travers des espaces plats, très ouverts.
Les Ukrainiens risquent de perdre un rideau défensif qui sera difficile à remplacer. Les régiments ukrainiens qui font face à un déficit de combattants seront également plus exposés.
Selon les dernières informations, les troupes russes tiennent à peu près 80% de l'agglomération et en contrôlent notamment le sud. Cependant, les Ukrainiens maintiennent une défense farouche dans le nord de la ville, où se situent des immeubles de grande hauteur très avantageux et bien défendus.
"Conquérir cette ville prend du temps et consomme des hommes", indique Ulrich Bounat, analyste géopolitique chez Euro Créative. "Le fait que la vidéo [diffusée par les Russes] ait été tournée quelques heures avant l'arrivée de Witkoff, c'est pas un hasard. C'est pour renforcer le message qui est martelé par les Russes : 'Notre armée avance, notre armée conquerra l'ensemble de l'Ukraine si on ne s'arrête pas'."
Les combats se jouent à l'échelle de groupes de combat, avec quelques hommes seulement qui tentent d'infiltrer les lignes ukrainiennes pour prendre à revers les défenses russes. La poche de Pokrovsk, qui s'étendait sur près de 13 kilomètres il y a un mois encore et qui était irriguée par un étroit corridor, semble perdue.
Mais c'est également la bataille des images qui se joue dans ce conflit. Qui tient Pokrovsk, tient l'oblast de Donetsk. La ville n'existe plus, mais cela reste un nœud ferroviaire doublé d'un carrefour routier qui va permettre aux forces russes, lorsqu'elle sera tombée, de faire des bons vers l'ouest avec un solide soutien logistique et à travers des espaces plats, très ouverts.
Les Ukrainiens risquent de perdre un rideau défensif qui sera difficile à remplacer. Les régiments ukrainiens qui font face à un déficit de combattants seront également plus exposés.