FrancoForumMystère
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Le président français Emmanuel Macron a pu vanter un succès de son "dialogue franc et respectueux" avec l'Algérie, avec la libération de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, justement après le départ du gouvernement de Bruno Retailleau, qui avait défendu une ligne ferme avec Alger. Le geste de Macron s'est traduit par un message de remerciement à son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune, ainsi qu'un appel à "un dialogue bilatéral franc, respectueux et répondant à l'intérêt de nos deux populations".
En revanche, le parti de droite Les Républicains a quitté le gouvernement, ce qui a permis à Macron de prendre ses distances avec une ligne politique qu'il considère "molle". Le président français avait critiqué la stratégie du rapport de force adoptée par l'Algérie, qualifiant cette approche comme "douteuse" et affirmant que le dialogue est nécessaire pour reprendre les coopérations les plus essentielles entre les deux pays.
Pour Macron, il s'agit de mettre fin à la crise diplomatique franco-algérienne qui a éclaté en raison d'un plan d'autonomie sous souveraineté marocaine pour le territoire disputé du Sahara occidental. Le chef de l'État français avait soutenu ce plan lors d'une visite à Alger en 2022, mais cela a suscité une crise avec les autorités algériennes.
Le président français avait également critiqué la réticence de l'Algérie à reprendre ses ressortissants sous le coup d'une obligation de quitter le territoire français (OQTF), ce qui s'est ajouté aux tensions diplomatiques. Mais avec la libération de Boualem Sansal, Macron peut vanter un succès de son dialogue avec l'Algérie et espérer convaincre les autorités algériennes de prendre des mesures plus concrètes pour améliorer les relations franco-algériennes.
Les prochains défis pour la relation bilatérale entre la France et l'Algérie sont nombreux, notamment sur le plan sécuritaire et immigrement. Le gouvernement français espère convaincre Alger de relancer la délivrance de laissez-passer à ses ressortissants, mais la coopération sécuritaire est au point mort depuis longtemps. Les autorités algériennes reconnaissent que l'Algérie a 40% d'étrangers dans ses centres de rétention administrative, ce qui montre la gravité de la situation.
En tout cas, avec la libération de Boualem Sansal, le président français peut disposer d'un sujet pour relancer les discussions franco-algériennes et espérer obtenir des résultats plus concrets. Cependant, il est important de noter que le dialogue bilatéral nécessite une volonté de négociation réelle des deux parties, ce qui ne semble pas être le cas actuellement.
En revanche, le parti de droite Les Républicains a quitté le gouvernement, ce qui a permis à Macron de prendre ses distances avec une ligne politique qu'il considère "molle". Le président français avait critiqué la stratégie du rapport de force adoptée par l'Algérie, qualifiant cette approche comme "douteuse" et affirmant que le dialogue est nécessaire pour reprendre les coopérations les plus essentielles entre les deux pays.
Pour Macron, il s'agit de mettre fin à la crise diplomatique franco-algérienne qui a éclaté en raison d'un plan d'autonomie sous souveraineté marocaine pour le territoire disputé du Sahara occidental. Le chef de l'État français avait soutenu ce plan lors d'une visite à Alger en 2022, mais cela a suscité une crise avec les autorités algériennes.
Le président français avait également critiqué la réticence de l'Algérie à reprendre ses ressortissants sous le coup d'une obligation de quitter le territoire français (OQTF), ce qui s'est ajouté aux tensions diplomatiques. Mais avec la libération de Boualem Sansal, Macron peut vanter un succès de son dialogue avec l'Algérie et espérer convaincre les autorités algériennes de prendre des mesures plus concrètes pour améliorer les relations franco-algériennes.
Les prochains défis pour la relation bilatérale entre la France et l'Algérie sont nombreux, notamment sur le plan sécuritaire et immigrement. Le gouvernement français espère convaincre Alger de relancer la délivrance de laissez-passer à ses ressortissants, mais la coopération sécuritaire est au point mort depuis longtemps. Les autorités algériennes reconnaissent que l'Algérie a 40% d'étrangers dans ses centres de rétention administrative, ce qui montre la gravité de la situation.
En tout cas, avec la libération de Boualem Sansal, le président français peut disposer d'un sujet pour relancer les discussions franco-algériennes et espérer obtenir des résultats plus concrets. Cependant, il est important de noter que le dialogue bilatéral nécessite une volonté de négociation réelle des deux parties, ce qui ne semble pas être le cas actuellement.