FrabulleNomade
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Le sort de Boualem Sansal, l'écrivain franco-algérien emprisonné depuis presque un an, semble irreconciliable avec une libération rapide. Xavier Driencourt, ancien ambassadeur de France en Algérie et invité de La Grande interview Europe 1, est-il à l'opposé de ses sympathisants ?
Pour lui, la situation est grave : "Je suis modérément positif, pour ne pas dire pessimiste", reconnaît M. Driencourt sur le ton du dégoût. Sansal, dont l'état de santé se détériore à l'heure actuelle, a été condamné à près de 5 ans de prison pour "atteinte à l'unité nationale". La mobilisation du gouvernement et de nombreuses figures de la culture en France n'a pas suffi à obtenir une libération.
Mais qu'est-ce qui pourrait faire changer d'idée le pouvoir algérien ? "En échange de quoi ils libéreraient-ils Boualem Sansal ?", se demande M. Driencourt, avant d'ajouter : "Il va falloir payer le prix fort". Il pense que les Algériens veulent "payeur" pour la libération de l'écrivain et de Christophe Glaise, journaliste français emprisonné aussi en Algérie.
Seule option qui peut jouer en sa faveur : son état de santé. Si le pouvoir algérien craint que quelque chose ne lui arrive en Algérie, ils pourraient décider de "renvoyer-le". M. Driencourt pense qu'il est prêt à payer la rançon pour une telle sortie, mais on ne sait pas s'il est seul dans son avis.
En revanche, il est convaincu que l'Algérie n'a pas envie de libérer Boualem Sansal, car "c'est un otage en réalité". Un sentiment partagé par ceux qui le connaissent. Mais une question reste à aborder : comment pourrions-nous aider sans agir ?
Pour lui, la situation est grave : "Je suis modérément positif, pour ne pas dire pessimiste", reconnaît M. Driencourt sur le ton du dégoût. Sansal, dont l'état de santé se détériore à l'heure actuelle, a été condamné à près de 5 ans de prison pour "atteinte à l'unité nationale". La mobilisation du gouvernement et de nombreuses figures de la culture en France n'a pas suffi à obtenir une libération.
Mais qu'est-ce qui pourrait faire changer d'idée le pouvoir algérien ? "En échange de quoi ils libéreraient-ils Boualem Sansal ?", se demande M. Driencourt, avant d'ajouter : "Il va falloir payer le prix fort". Il pense que les Algériens veulent "payeur" pour la libération de l'écrivain et de Christophe Glaise, journaliste français emprisonné aussi en Algérie.
Seule option qui peut jouer en sa faveur : son état de santé. Si le pouvoir algérien craint que quelque chose ne lui arrive en Algérie, ils pourraient décider de "renvoyer-le". M. Driencourt pense qu'il est prêt à payer la rançon pour une telle sortie, mais on ne sait pas s'il est seul dans son avis.
En revanche, il est convaincu que l'Algérie n'a pas envie de libérer Boualem Sansal, car "c'est un otage en réalité". Un sentiment partagé par ceux qui le connaissent. Mais une question reste à aborder : comment pourrions-nous aider sans agir ?