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Un geste diplomatique qui ne répond pas aux attentes, la libération de Boualam Sansal par le président Abdelmadjid Tebboune, à la demande de son homologue allemand Frank-Walter Steinmeier, apporte peu d'apaisement dans les relations entre Paris et Alger. Xavier Driencourt, ancien ambassadeur de France en Algérie, estime que ce geste n'est qu'un calcul de l'Algérie pour sortir de cette impasse qui devient de plus en plus gênante.
Les réactions de la part des ministres algériens comme Laurent Nunez sont considérées par Xavier Driencourt comme excessives, trop tendues. Mais ce dernier ne voit pas dans l'action de Tebboune qu'un geste d'humanité, mais plutôt une stratégie pour redorer son image. Pour lui, l'Algérie est en crise, politique, économique et diplomatiquement, avec des opposants en prison et un directeur de l'agence de presse algérienne condamné à sept ans de prison.
L'Allemagne, qui a offert une porte de sortie honorable à Alger, n'a pas été assez pressante pour imposer ses conditions. Xavier Driencourt estime que le président Tebboune avait les moyens et l'autorité pour prendre une décision plus ferme. Mais l'Algérie, selon lui, calcule tout cela pour sortir de cette situation qui devient de plus en plus gênante.
Cette libération de Boualam Sansal est donc considérée par Xavier Driencourt comme un calcul de l'Algérie pour redorer son image et s'évader de sa crise politique. Il estime que cela ne résout rien, et que les tensions entre Paris et Alger sont loin d'être dissipées.
La France, qui a demandé la libération de Sansal, avait peut-être raison de le faire. Mais pour Xavier Driencourt, cette action n'est qu'un geste diplomatique superficiel, qui ne répond pas aux attentes. L'Algérie, selon lui, doit affronter ses problèmes internes et prendre des mesures réelles pour sortir de sa crise.
Les réactions de la part des ministres algériens comme Laurent Nunez sont considérées par Xavier Driencourt comme excessives, trop tendues. Mais ce dernier ne voit pas dans l'action de Tebboune qu'un geste d'humanité, mais plutôt une stratégie pour redorer son image. Pour lui, l'Algérie est en crise, politique, économique et diplomatiquement, avec des opposants en prison et un directeur de l'agence de presse algérienne condamné à sept ans de prison.
L'Allemagne, qui a offert une porte de sortie honorable à Alger, n'a pas été assez pressante pour imposer ses conditions. Xavier Driencourt estime que le président Tebboune avait les moyens et l'autorité pour prendre une décision plus ferme. Mais l'Algérie, selon lui, calcule tout cela pour sortir de cette situation qui devient de plus en plus gênante.
Cette libération de Boualam Sansal est donc considérée par Xavier Driencourt comme un calcul de l'Algérie pour redorer son image et s'évader de sa crise politique. Il estime que cela ne résout rien, et que les tensions entre Paris et Alger sont loin d'être dissipées.
La France, qui a demandé la libération de Sansal, avait peut-être raison de le faire. Mais pour Xavier Driencourt, cette action n'est qu'un geste diplomatique superficiel, qui ne répond pas aux attentes. L'Algérie, selon lui, doit affronter ses problèmes internes et prendre des mesures réelles pour sortir de sa crise.