Samedi 18 octobre, une descente brutale des rebelles houthis a pris d'assaut le complexe de l'ONU à Sanaa. Les insurgents ont arrêté vingt employés du personnel international et cinq membres du personnel national, ainsi que onze autres employés yéménites qui ont été relâchés après avoir été interrogés.
La situation a éclaté lors d'une manifestation hebdomadaire des partisans houthis. Le chef des rebelles, Abdelmalek Al-Houthi, avait affirmé quelques jours plus tôt que ses forces avaient démantelé une cellule d'espionnage liée à plusieurs organisations humanitaires, notamment l'Unicef.
Le porte-parole du secrétaire général de l'ONU a condamné ces accusations comme dangereuses et inacceptables. Il précise que ces arrestations mettent gravement en danger la sécurité du personnel onusien et des travailleurs humanitaires, ainsi que compromettent les opérations vitales de secours.
Ces arrestations sont le reflet d'une longue histoire de tensions entre les Houthis et l'ONU. En fin août dernier, les rebels avaient pris d'assaut plusieurs bureaux de l'ONU à Sanaa et détenu une dizaine d'employés soupçonnés d'espionnage au profit d'Israël et des États-Unis.
Cette situation réveille un débat houleux sur la manière dont les organisations humanitaires devraient opérer dans des régions de conflit. Les critiques accusent souvent ces organisations de soutenir l'influence politique de leurs donateurs, tandis que leurs défenseurs estiment qu'elles jouent un rôle essentiel dans le soutien aux populations affectées.
Pour les rebelles houthis, cependant, l'ONU n'est pas une organisation neutre mais plutôt une armée qui soutient l'impérialisme occidental et soutient Israël. L’arrestation de vingt employés du personnel international est donc une réaction contre cette supposée influence.
La situation actuelle souligne la complexité des conflits yéménites et l'incapacité de l'ONU à parvenir à un accord avec les rebelles houthis.
La situation a éclaté lors d'une manifestation hebdomadaire des partisans houthis. Le chef des rebelles, Abdelmalek Al-Houthi, avait affirmé quelques jours plus tôt que ses forces avaient démantelé une cellule d'espionnage liée à plusieurs organisations humanitaires, notamment l'Unicef.
Le porte-parole du secrétaire général de l'ONU a condamné ces accusations comme dangereuses et inacceptables. Il précise que ces arrestations mettent gravement en danger la sécurité du personnel onusien et des travailleurs humanitaires, ainsi que compromettent les opérations vitales de secours.
Ces arrestations sont le reflet d'une longue histoire de tensions entre les Houthis et l'ONU. En fin août dernier, les rebels avaient pris d'assaut plusieurs bureaux de l'ONU à Sanaa et détenu une dizaine d'employés soupçonnés d'espionnage au profit d'Israël et des États-Unis.
Cette situation réveille un débat houleux sur la manière dont les organisations humanitaires devraient opérer dans des régions de conflit. Les critiques accusent souvent ces organisations de soutenir l'influence politique de leurs donateurs, tandis que leurs défenseurs estiment qu'elles jouent un rôle essentiel dans le soutien aux populations affectées.
Pour les rebelles houthis, cependant, l'ONU n'est pas une organisation neutre mais plutôt une armée qui soutient l'impérialisme occidental et soutient Israël. L’arrestation de vingt employés du personnel international est donc une réaction contre cette supposée influence.
La situation actuelle souligne la complexité des conflits yéménites et l'incapacité de l'ONU à parvenir à un accord avec les rebelles houthis.