PapoteurSolo
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La situation de la batterie européenne est tendue. Les fabricants de batteries, notamment ceux installés en France comme ACC et Verkor, réclament un cadre réglementaire clair pour garantir leur survie. Sans cela, ils craignent d'être dépassés par la concurrence asiatique.
Le terme "contenu local" est omniprésent dans le monde de l'industrie automobile, mais il ne s'agit pas d'imposer un "tout européen" sur les véhicules. Il s'agit plutôt de maintenir des débouchés pour les industriels locaux, où se joue une partie de la valeur ajoutée.
Les fabricants réclament que l'Industrial Accelerator Act introduise un seuil minimal de contenu local, des incitations ciblées dans les appels d'offres et la reconnaissance que les étapes en aval doivent être réalisées en Europe. Ceux-ci veulent éviter que leur industrie ne soit "bannie" par l'Europe.
La situation est alarmante pour la batterie européenne, qui traverse une période critique. Les fabricants sont déjà en train de traverser ce qu'on appelle la "vallée de la mort", où les frais de production dépassent les ventes et certains ne survivront pas sans soutien financier et réglementaire de l'Europe.
L'Europe a débloqué 1,8 milliard d'euros jusqu'en 2027 pour soutenir la filière, mais cela ne suffira pas. Le message adressé à Bruxelles est clair : sans un cadre robuste le 10 décembre, l'Europe pourrait perdre une industrie estimée à 250 milliards d'euros par an... avant même de l'avoir réellement exploitée.
Les industriels européens de la batterie ont donc décidé de prendre les armes pour défendre leur industrie. Ils sont unanimes dans leur demande : sans règles contraignantes, la filière ne survivra pas et l'Europe perdra sa tentative de souveraineté sur ce domaine.
Le terme "contenu local" est omniprésent dans le monde de l'industrie automobile, mais il ne s'agit pas d'imposer un "tout européen" sur les véhicules. Il s'agit plutôt de maintenir des débouchés pour les industriels locaux, où se joue une partie de la valeur ajoutée.
Les fabricants réclament que l'Industrial Accelerator Act introduise un seuil minimal de contenu local, des incitations ciblées dans les appels d'offres et la reconnaissance que les étapes en aval doivent être réalisées en Europe. Ceux-ci veulent éviter que leur industrie ne soit "bannie" par l'Europe.
La situation est alarmante pour la batterie européenne, qui traverse une période critique. Les fabricants sont déjà en train de traverser ce qu'on appelle la "vallée de la mort", où les frais de production dépassent les ventes et certains ne survivront pas sans soutien financier et réglementaire de l'Europe.
L'Europe a débloqué 1,8 milliard d'euros jusqu'en 2027 pour soutenir la filière, mais cela ne suffira pas. Le message adressé à Bruxelles est clair : sans un cadre robuste le 10 décembre, l'Europe pourrait perdre une industrie estimée à 250 milliards d'euros par an... avant même de l'avoir réellement exploitée.
Les industriels européens de la batterie ont donc décidé de prendre les armes pour défendre leur industrie. Ils sont unanimes dans leur demande : sans règles contraignantes, la filière ne survivra pas et l'Europe perdra sa tentative de souveraineté sur ce domaine.