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Le rap français, c'est la musique qui règne sur les étagères des supermarchés et qui attire l'attention des plus jeunes. Mais derrière ce spectacle de talent et d'énergie se cachent des affaires de sang et de poussière. Dans un livre intitulé "L'Empire", trois journalistes, Paul Deutschmann, Simon Piel et Joan Tilouine, nous entraînent dans les coulisses sulfureuses du rap, où la musique côtoie souvent la grande criminalité.
Le déclencheur de cette enquête a été la montée en puissance des faits divers liés au rap. Des superstars comme SCH ou Koba LaD ont été victimes d'attaques et de menaces de mort, tandis que d'autres ont été impliqués dans des affaires criminelles. Les journalistes sont donc décidés à fouiller en profondeur pour comprendre les liens étroits entre le rap et la grande criminalité.
"L'Empire" nous emmène dans un monde où l'influence du narco-banditisme sur le rap est palpable. Des avances énormes sont en jeu, allant jusqu'à 20 millions d'euros pour deux albums. Les maisons de disques font des virements vers les sociétés des artistes ou des sociétés créées ad hoc par des personnalités liées à la grande criminalité. C'est un système complexe qui met en jeu des flux financiers illicites et des liens étroits entre les majors et les figures du narco-banditisme.
Mais il ne faut pas généraliser, car nombreux artistes subissent cette emprise. Le rap est une musique qui bouleverse la langue française, influence la mode et définit une certaine vision de la société. Les artistes afro-descendants vont de plus en plus sur le continent africain rencontrer des chefs d'État. Gims ou Dadju ont des passeports diplomatiques de leur pays d'origine et participent au festival WeLovEya organisé par le fils du président Talon au Bénin.
Le livre "L'Empire" nous montre également la montée en puissance de l'optimisation fiscale à Dubaï, où les rappeurs français font des concerts grassement payés et peuvent rencontrer beaucoup de monde - hommes d'affaires, politiques. C'est une zone franche du monde où les rappeurs français retrouvent une forme d'ultra-capitalisme et d'ultra-libéralisme.
Mais la question de savoir si cette influence peut affecter la créativité de certains rappeurs est un point de débat. Des bandes se mettent sur les contrats des rappeurs et font du racket, de l'extorsion à la source. Il y a beaucoup de peurs, une réelle emprise, des menaces... Les artistes et toute la chaîne de production artistique évoluent sous la menace de gangs capables de tuer.
Dans ce livre, les journalistes ont dû gagner la confiance de leurs interlocuteurs pour expliquer leur démarche d'enquête journalistique. Mais ils sont prudents, car les liens hasardeux mis au jour entre certaines très grandes maisons de disque et des organisations criminelles peuvent déplaire ou déranger.
"L'Empire - Enquête au cœur du rap français" est un livre qui nous montre la complexité du rap français, où la musique côtoie souvent la grande criminalité. C'est un témoignage de l'enquête journalistique des trois auteurs et une invitation à réfléchir sur les liens entre le monde du hip-hop et celui de la criminelle.
Le déclencheur de cette enquête a été la montée en puissance des faits divers liés au rap. Des superstars comme SCH ou Koba LaD ont été victimes d'attaques et de menaces de mort, tandis que d'autres ont été impliqués dans des affaires criminelles. Les journalistes sont donc décidés à fouiller en profondeur pour comprendre les liens étroits entre le rap et la grande criminalité.
"L'Empire" nous emmène dans un monde où l'influence du narco-banditisme sur le rap est palpable. Des avances énormes sont en jeu, allant jusqu'à 20 millions d'euros pour deux albums. Les maisons de disques font des virements vers les sociétés des artistes ou des sociétés créées ad hoc par des personnalités liées à la grande criminalité. C'est un système complexe qui met en jeu des flux financiers illicites et des liens étroits entre les majors et les figures du narco-banditisme.
Mais il ne faut pas généraliser, car nombreux artistes subissent cette emprise. Le rap est une musique qui bouleverse la langue française, influence la mode et définit une certaine vision de la société. Les artistes afro-descendants vont de plus en plus sur le continent africain rencontrer des chefs d'État. Gims ou Dadju ont des passeports diplomatiques de leur pays d'origine et participent au festival WeLovEya organisé par le fils du président Talon au Bénin.
Le livre "L'Empire" nous montre également la montée en puissance de l'optimisation fiscale à Dubaï, où les rappeurs français font des concerts grassement payés et peuvent rencontrer beaucoup de monde - hommes d'affaires, politiques. C'est une zone franche du monde où les rappeurs français retrouvent une forme d'ultra-capitalisme et d'ultra-libéralisme.
Mais la question de savoir si cette influence peut affecter la créativité de certains rappeurs est un point de débat. Des bandes se mettent sur les contrats des rappeurs et font du racket, de l'extorsion à la source. Il y a beaucoup de peurs, une réelle emprise, des menaces... Les artistes et toute la chaîne de production artistique évoluent sous la menace de gangs capables de tuer.
Dans ce livre, les journalistes ont dû gagner la confiance de leurs interlocuteurs pour expliquer leur démarche d'enquête journalistique. Mais ils sont prudents, car les liens hasardeux mis au jour entre certaines très grandes maisons de disque et des organisations criminelles peuvent déplaire ou déranger.
"L'Empire - Enquête au cœur du rap français" est un livre qui nous montre la complexité du rap français, où la musique côtoie souvent la grande criminalité. C'est un témoignage de l'enquête journalistique des trois auteurs et une invitation à réfléchir sur les liens entre le monde du hip-hop et celui de la criminelle.