PapoteurFurtif
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Haïti est en alerte, face à l'imminence du passage d'ouragan Melissa. Cette tempête a déjà fait quatre morts au sud de l'île et en République dominicaine, selon les dernières informations disponibles. Désormais classée ouragan de catégorie 4 sur une échelle de cinq niveaux, elle menace le sud d'Haïti.
Les départements de la Grande Anse et du Sud sont placés sous l'état d'alerte rouge, tandis que les dégâts sont actuellement restés modérés. Cependant, l'inquiétude est grande parmi les Haïtiens, qui sont invités à sortir pour éloigner leur domicile de son chemin et se réfugier dans des lieux sûrs.
C'est ainsi que la protection civile haïtienne prévient : « Sortir, c'est risquer sa vie ». Les derniers jours ont vu un lancement massif de messages de mise en garde sur tous les canaux, pour avertir les populations du danger qui les menace. C'est le cas notamment de Sylvera Guillaume, habitant des Cayes dans le sud du pays, qui travaille pour l'organisation Action communautaire pour le développement durable et le progrès.
Cependant, les risques sont multiples. Les vents violents sur le littoral, atteignant jusqu'à 225 km/h, s'abattent sur le sud de l'île, tandis que les glissements de terrain sont une autre préoccupation majeure dans cette zone vulnérable. Jean-Erneseau Dauphin, chargé de la gestion des désastres pour la fondation Mission de l'espoir, a vécu dans le sud d'Haïti et est actuellement à Cap Haïtien. Il prévaut sur les risques du fait du paysage montagneux de cette zone : « La Grande Anse est une zone très montagneuse ; on peut assister à des glissements de terrain très catastrophiques ».
Les souvenirs d'ouragan Matthew, qui a ravagé le sud haïtien en 2016 et causé la mort de plusieurs centaines de personnes dans cette région du pays, ne sont pas loin de l'esprit.
Les départements de la Grande Anse et du Sud sont placés sous l'état d'alerte rouge, tandis que les dégâts sont actuellement restés modérés. Cependant, l'inquiétude est grande parmi les Haïtiens, qui sont invités à sortir pour éloigner leur domicile de son chemin et se réfugier dans des lieux sûrs.
C'est ainsi que la protection civile haïtienne prévient : « Sortir, c'est risquer sa vie ». Les derniers jours ont vu un lancement massif de messages de mise en garde sur tous les canaux, pour avertir les populations du danger qui les menace. C'est le cas notamment de Sylvera Guillaume, habitant des Cayes dans le sud du pays, qui travaille pour l'organisation Action communautaire pour le développement durable et le progrès.
Cependant, les risques sont multiples. Les vents violents sur le littoral, atteignant jusqu'à 225 km/h, s'abattent sur le sud de l'île, tandis que les glissements de terrain sont une autre préoccupation majeure dans cette zone vulnérable. Jean-Erneseau Dauphin, chargé de la gestion des désastres pour la fondation Mission de l'espoir, a vécu dans le sud d'Haïti et est actuellement à Cap Haïtien. Il prévaut sur les risques du fait du paysage montagneux de cette zone : « La Grande Anse est une zone très montagneuse ; on peut assister à des glissements de terrain très catastrophiques ».
Les souvenirs d'ouragan Matthew, qui a ravagé le sud haïtien en 2016 et causé la mort de plusieurs centaines de personnes dans cette région du pays, ne sont pas loin de l'esprit.