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L'entreprise néerlandaise Nexperia, au cœur d'une guerre des puces sino-américaine, est-elle condamnée à se séparer de sa filiale chinoise ? Le gouvernement néerlandais a choisi de prendre le contrôle du fabricant de semi-conducteurs, dont le propriétaire est un géant chinois, et d'interdire à la société de vendre ses produits aux États-Unis et à tous ses alliés. La décision, qui a été rendue publique en octobre dernier, avait déjà suscité des réactions sévères chez les autorités chinoises.
Selon le fabricant néerlandais, ces déclarations sont "fausses et trompeuses". En revanche, la filiale chinoise de Nexperia, qui a publié un communiqué indiquant qu'elle fonctionnait désormais de manière indépendante, a confirmé lundi 20 octobre que tous les employés chinois travaillaient désormais sous ses instructions.
Le gouvernement néerlandais avait justifié sa décision en invoquant une loi vieille de 70 ans et jamais utilisée, mais qui permettrait de prendre le contrôle d'une société domiciliée sur son territoire. La décision était également motivée par la pression de l'administration américaine, qui menace de mettre l'entreprise sur "liste des entités", ce qui empêcherait la société néerlandaise de vendre ses produits aux États-Unis et à tous ses alliés.
La situation est désormais tendue. La scission entre les parties néerlandaises et chinoises de Nexperia semble être inéluctable, car le tout semble bel et bien se diriger vers une écartélation des opérations entre les deux filiales.
Selon le fabricant néerlandais, ces déclarations sont "fausses et trompeuses". En revanche, la filiale chinoise de Nexperia, qui a publié un communiqué indiquant qu'elle fonctionnait désormais de manière indépendante, a confirmé lundi 20 octobre que tous les employés chinois travaillaient désormais sous ses instructions.
Le gouvernement néerlandais avait justifié sa décision en invoquant une loi vieille de 70 ans et jamais utilisée, mais qui permettrait de prendre le contrôle d'une société domiciliée sur son territoire. La décision était également motivée par la pression de l'administration américaine, qui menace de mettre l'entreprise sur "liste des entités", ce qui empêcherait la société néerlandaise de vendre ses produits aux États-Unis et à tous ses alliés.
La situation est désormais tendue. La scission entre les parties néerlandaises et chinoises de Nexperia semble être inéluctable, car le tout semble bel et bien se diriger vers une écartélation des opérations entre les deux filiales.