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Le Parlement européen a attribué hier soir au journaliste polono-biélorusse Andrzej Poczobut, détenu en Biélorussie depuis 2021, ainsi qu'à la Géorgienne Mzia Amaglobeli emprisonnée à son tour, le prix Sakharov. Une mesure qui a réjoui l'opposition polonaise, qui voit dans ces deux journalistes des modèles de courage pour les défenseurs de la liberté d'expression.
Andrzej Poczobut, correspondant du quotidien libéral polonais Gazeta Wyborcza, dont plusieurs articles ont été traduits par le Courrier international, a été emprisonné en Biélorussie depuis 2021. Mzia Amaglobeli, directrice des médias indépendants Batumelebi et Netgazeti à Tbilissi, a été condamnée à deux ans de prison pour avoir prétendument giflé un responsable de la police qui l'insultait lors d'une manifestation antigouvernementale. La Géorgie, où le gouvernement falsifie les élections, s'est clairement engagée sur une voie que la Biélorussie suit depuis des décennies.
Le prix Sakharov, attribué par le Parlement européen depuis 1988, est récompensant les personnes qui défendent la liberté d'expression et de la presse. Les deux journalistes ont été emprisonnés pour avoir remis en question l'ordre établi.
"Nous rendons hommage à deux journalistes dont le courage est un modèle pour tous ceux qui refusent le silence", a déclaré Roberta Metsola, présidente du Parlement européen. "Tous deux ont payé le prix fort pour avoir dit la vérité face au pouvoir".
Andrzej Poczobut, correspondant du quotidien libéral polonais Gazeta Wyborcza, dont plusieurs articles ont été traduits par le Courrier international, a été emprisonné en Biélorussie depuis 2021. Mzia Amaglobeli, directrice des médias indépendants Batumelebi et Netgazeti à Tbilissi, a été condamnée à deux ans de prison pour avoir prétendument giflé un responsable de la police qui l'insultait lors d'une manifestation antigouvernementale. La Géorgie, où le gouvernement falsifie les élections, s'est clairement engagée sur une voie que la Biélorussie suit depuis des décennies.
Le prix Sakharov, attribué par le Parlement européen depuis 1988, est récompensant les personnes qui défendent la liberté d'expression et de la presse. Les deux journalistes ont été emprisonnés pour avoir remis en question l'ordre établi.
"Nous rendons hommage à deux journalistes dont le courage est un modèle pour tous ceux qui refusent le silence", a déclaré Roberta Metsola, présidente du Parlement européen. "Tous deux ont payé le prix fort pour avoir dit la vérité face au pouvoir".