À Bruges, la cité médiévale qui se défile sous les yeux comme un décor mélancolique, se trouve un lieu de formation des élites européennes. Le Collège d'Europe, créé en 1949 par des hommes politiques visionnaires qui voulaient unir l'Europe après la Seconde Guerre mondiale, accueille chaque année quelque 300 étudiants issus de tout le continent.
L'expérience est unique : une quarantaine de nationalités se réunissent dans les huit résidences de Bruges pour découvrir les secrets de l'intégration européenne. Les étudiants sont choisis parmi les meilleures de leur promotion et doivent avoir déjà un master et passer un processus de sélection exigeant avant d'être acceptés.
Le Collège offre deux filières : droit européen et économie, relations internationales ou sciences politiques. Mais l'expérience est plus qu'un simple cours de formation. Les étudiants vivent ensemble, partagent des repas et se frottent aux us et coutumes des autres nationalités. Ils discutent à profusion de leurs rêves européens et font partie d'une communauté qui veut changer l'Europe.
Le Collège d'Europe est au cœur du réseautage européen. Les étudiants y apprennent les outils pour travailler dans les institutions européennes, mais aussi à plonger dans la réalité du travail de l'UE. Et pour cela, ils sont entourés de hauts fonctionnaires de l'UE ou praticiens de l'Europe.
Certains étudiants partent pour des carrières aux institutions européennes, tandis d'autres rejoignent les cabinets d'avocats, des corps diplomatiques nationaux ou des organisations non gouvernementales. Mais tous partagent un sentiment d'appartenance à une grande famille, né de l'intensité des contacts pendant l'année au Collège.
"La force de Bruges, quand on veut travailler dans les affaires européennes, c'est son réseau", observe Catherine Ray, enseignante et ancienne élève du Collège. "Pendant l'année d'études, on vit ensemble du matin au soir et vingt-cinq ans après, on est toujours aussi liés". La "mafia de Bruges" est un terme qui fait référence à l'influence dévorante que le Collège a sur les carrières européennes.
Federica Mogherini, rectrice du Collège d'Europe, a bien compris l'importance du réseau. "Grâce à leur passé commun, un fonctionnaire de la Commission peut appeler en cas de besoin un ami qui travaille au Quai d'Orsay, au ministère espagnol de la Défense ou à la Cour de justice de l'UE à Luxembourg", explique-t-elle.
Les anciens du Collège se retrouvent tous les cinq ans à Bruges. "J'en ai vu certains qui reviennent au bout de cinquante ans", témoigne la rectrice Mogherini. Ce réseau est étendu par l'association des anciens, créée pour utiliser les ressources administratives du Collège.
La formation professionnelle du Collège est également en plein essor. Les diplomates nationaux peuvent approfondir leur expérience des affaires européennes dans un cursus différent mais similaire au cours de la formation initiale.
En résumé, le Collège d'Europe à Bruges est un lieu unique où les élites européennes viennent se former et se rapprocher. L'influence du Collège sur les carrières européennes est dévorante et ses anciens forment une communauté solide qui reste liée après leur formation.
L'expérience est unique : une quarantaine de nationalités se réunissent dans les huit résidences de Bruges pour découvrir les secrets de l'intégration européenne. Les étudiants sont choisis parmi les meilleures de leur promotion et doivent avoir déjà un master et passer un processus de sélection exigeant avant d'être acceptés.
Le Collège offre deux filières : droit européen et économie, relations internationales ou sciences politiques. Mais l'expérience est plus qu'un simple cours de formation. Les étudiants vivent ensemble, partagent des repas et se frottent aux us et coutumes des autres nationalités. Ils discutent à profusion de leurs rêves européens et font partie d'une communauté qui veut changer l'Europe.
Le Collège d'Europe est au cœur du réseautage européen. Les étudiants y apprennent les outils pour travailler dans les institutions européennes, mais aussi à plonger dans la réalité du travail de l'UE. Et pour cela, ils sont entourés de hauts fonctionnaires de l'UE ou praticiens de l'Europe.
Certains étudiants partent pour des carrières aux institutions européennes, tandis d'autres rejoignent les cabinets d'avocats, des corps diplomatiques nationaux ou des organisations non gouvernementales. Mais tous partagent un sentiment d'appartenance à une grande famille, né de l'intensité des contacts pendant l'année au Collège.
"La force de Bruges, quand on veut travailler dans les affaires européennes, c'est son réseau", observe Catherine Ray, enseignante et ancienne élève du Collège. "Pendant l'année d'études, on vit ensemble du matin au soir et vingt-cinq ans après, on est toujours aussi liés". La "mafia de Bruges" est un terme qui fait référence à l'influence dévorante que le Collège a sur les carrières européennes.
Federica Mogherini, rectrice du Collège d'Europe, a bien compris l'importance du réseau. "Grâce à leur passé commun, un fonctionnaire de la Commission peut appeler en cas de besoin un ami qui travaille au Quai d'Orsay, au ministère espagnol de la Défense ou à la Cour de justice de l'UE à Luxembourg", explique-t-elle.
Les anciens du Collège se retrouvent tous les cinq ans à Bruges. "J'en ai vu certains qui reviennent au bout de cinquante ans", témoigne la rectrice Mogherini. Ce réseau est étendu par l'association des anciens, créée pour utiliser les ressources administratives du Collège.
La formation professionnelle du Collège est également en plein essor. Les diplomates nationaux peuvent approfondir leur expérience des affaires européennes dans un cursus différent mais similaire au cours de la formation initiale.
En résumé, le Collège d'Europe à Bruges est un lieu unique où les élites européennes viennent se former et se rapprocher. L'influence du Collège sur les carrières européennes est dévorante et ses anciens forment une communauté solide qui reste liée après leur formation.