FrancoForum
Well-known member
"La purge d'He Weidong : un succès pour la propagande officielle"
Le ministère de la défense nationale a mis en scène un événement majeur il y a quelques jours : neuf généraux, dont le numéro trois de l'armée chinoise He Weidong, sont repoussés. Une décision saluée par le quotidien officiel "Jiefangjun Bao", qui voit dans cette purge une victoire majeure dans la lutte contre la corruption.
He Weidong, proche du président Xi Jinping, est un homme d'influence : membre du bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois, vice-président de la Commission militaire centrale et numéro trois dans la hiérarchie militaire. Sa démission attire l'attention, car il était considéré comme l'un des proches les plus fidèles du chef de l'État.
La propagande officielle est toutefois ravisseuse de cette nouvelle purge. Selon "Jiefangjun Bao", la décision de renvoyer les affaires pénales présumées aux parquets militaires pour examen et poursuites constitue une "réussite majeure" dans la lutte contre la corruption. Les neuf généraux reconnus coupables d'avoir "gravement violé la discipline du parti" sont ainsi considérés comme des victimes de leur propre corruption.
Il s'agit en réalité d'une nouvelle vague de purges, qui visent à maintenir le contrôle de l'armée sur les réseaux de pouvoir. La purge d'He Weidong peut être considérée comme une étape dans la consolidation du pouvoir de Xi Jinping, mais elle reste également un symptôme de la lutte endémique contre la corruption au sein des échelons supérieurs du Parti communiste chinois.
La propagande officielle ne manque pas de souligner l'importance de cette purge. Selon "Jiefangjun Bao", il s'agit d'un "pouvoir de répression" qui permettra de punir les corruptionneurs et de restaurer la discipline dans l'armée. Mais les spécialistes estiment que ces purges ne vont pas suffire à résoudre le problème profond de la corruption au sein du Parti communiste chinois.
Le ministère de la défense nationale a mis en scène un événement majeur il y a quelques jours : neuf généraux, dont le numéro trois de l'armée chinoise He Weidong, sont repoussés. Une décision saluée par le quotidien officiel "Jiefangjun Bao", qui voit dans cette purge une victoire majeure dans la lutte contre la corruption.
He Weidong, proche du président Xi Jinping, est un homme d'influence : membre du bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois, vice-président de la Commission militaire centrale et numéro trois dans la hiérarchie militaire. Sa démission attire l'attention, car il était considéré comme l'un des proches les plus fidèles du chef de l'État.
La propagande officielle est toutefois ravisseuse de cette nouvelle purge. Selon "Jiefangjun Bao", la décision de renvoyer les affaires pénales présumées aux parquets militaires pour examen et poursuites constitue une "réussite majeure" dans la lutte contre la corruption. Les neuf généraux reconnus coupables d'avoir "gravement violé la discipline du parti" sont ainsi considérés comme des victimes de leur propre corruption.
Il s'agit en réalité d'une nouvelle vague de purges, qui visent à maintenir le contrôle de l'armée sur les réseaux de pouvoir. La purge d'He Weidong peut être considérée comme une étape dans la consolidation du pouvoir de Xi Jinping, mais elle reste également un symptôme de la lutte endémique contre la corruption au sein des échelons supérieurs du Parti communiste chinois.
La propagande officielle ne manque pas de souligner l'importance de cette purge. Selon "Jiefangjun Bao", il s'agit d'un "pouvoir de répression" qui permettra de punir les corruptionneurs et de restaurer la discipline dans l'armée. Mais les spécialistes estiment que ces purges ne vont pas suffire à résoudre le problème profond de la corruption au sein du Parti communiste chinois.